Rouler vers Martigues… et déjeuner à Cassis !

En ce samedi 14 février, jour de la St-Valentin, la météo s’avère des plus hasardeuses ; doux euphémisme ! Quand bien même, le Tour de l’Etang de Berre est inscrit sur nos tablettes et quelques amoureux de la petite reine se retrouvent à Bougainville…

Six joyeux drilles partent donc sous une petite bruine en direction de l’Estaque, Anne et Jipi par la route traditionnelle du club, les autres par les quais. Tout le monde se retrouvera à l’Estaque, où il ne pleut plus, un ciel bleu annonçant peut-être une belle journée… Claudine et Daniel nous y accueillent. En fait, ils sont partis un peu avant nous mais n’avaient pas vus les «couards» qui s’étaient réfugiés sous la voie rapide pour se protéger des quelques gouttes qui tombaient alors ! Une crevaison de Denis, à l’avant, a retardé son groupe mais tous nos cyclos feront route commune vers Le Rove. Le temps semble se maintenir, les éclairages sont sublimes à travers l’univers rocailleux de la Nerthe et l’intention de boucler le «Tour», malgré une heure assez avancée, reste bien persistante chez certains, certaines (3 féminines aujourd’hui, prés de 50% du peloton).

Enfin, nous arrivons au Rove, où nous avons prévu de prendre le sacro-saint café. Il nous faudra attendre un peu car Denis a crevé de nouveau, cette fois-ci à l’arrière. Nous sommes devant un garage, ouvert en ce samedi : belle aubaine car il pleut de nouveau ! Jean-Louis J. nous a rejoints en auto et nous avertit : n’allez pas plus loin c’est chavane drue, tonnerre et tutti quanti ! Bon ! Nous réparons au sec et dans la bonne humeur puis rejoignons le café du Rove, sous une belle averse.

Après ce bon moment de chaleur et de convivialité, nous rebroussons chemin, tous convaincus que poursuivre notre sortie ne serait pas raisonnable, tout au moins dans cette direction où le noir semble maître du ciel ! La pluie va cesser, de nouveau, le ciel clair au loin donnant des idées à certains de changer totalement de cap : longer la Corniche à vélo – ce que nous ne faisons évidemment jamais, en tout cas pas lors des sorties du club – puis aller manger à la Ciotat ou ailleurs… Jean-Louis va poser sa voiture quelque part et rejoindra les volontaires de cette escapade improvisée. Pour ma part, j’ai une course à faire en ville, mais rien ne m’empêchera, ensuite, de me joindre au groupe des déjeuneurs…

Sur la Corniche, couleur uniforme : ciel et mer revêtent des tons de gris quasi similaires. Un pur régal, c’est vrai ; quelle bonne idée ! Anne m’accompagne jusqu’à l’Obélisque puis j’attaque le Gineste en solo, loin derrière Denis, Jean-Louis et «le tandem», seuls rescapés des courageux du jour. Il bruine, de nouveau. Coup de fil : il ne pleut guère, l’ascension de la Gineste est décrétée ! Go donc, Jipi ! La bruine cesse et une couche de vêtement de tomber ! Le vent d’est, certes léger se fait sentir et Denis, brave St-Bernard, s’impatientera un peu en m’attendant au Col. Les autres ont filé pour tenter de repérer une «salle à manger» car l’heure à tourné, salement ! La Baie de Cassis me séduira toujours, même sous la grisaille et le groupe se reforme sur la route de la Bédoule, juste avant le carrefour de la Gare de Cassis, où Nadine a repéré un restaurant !

La pluie s’invitera de nouveau pendant nos agapes, mouillant ma cape qui séchait sur le cadre ! Personnel sympathique, rapport qualité-prix imbattable (entrée, plat et café gourmand pour 14 euros), chère bonne et copieuse : nous revoici prêts à affronter la pluie car elle semble partie pour durer un bon moment. Nous rentrerons donc tous par la Gineste, agrémentée de la petite variante «Jipi» par la Gare de Cassis. Parler de «rando amphibie» serait peut-être exagéré mais nous allons nous prendre une belle saucée, copieuse, «comme on les aime»… Denis m’a dit que le vélo, ce n’est pas toujours sous le soleil ! Exact, camarade ! En tout cas, sous ma cape et avec mes garde-boues très enveloppants, je ne rate rien du beau spectacle offert sur la «Grande Grise», bleue n’étant ce jour pas des plus adéquates !

La Gineste de nouveau franchie, sans trop de problèmes grâce au petit vent d’est, il ne nous reste plus qu’à descendre prudemment une chaussée bien mouillée, essuyer une copieuse averse à l’arrivée dans notre chère cité phocéenne, nous sécher une fois nos pénates regagnées… Et espérer des journées plus clémentes pour la pratique de notre sport favori !

Les neuf courageux : Nadine, Anne, Claudine, Daniel M., André, Denis, Jacques M., Jean-Louis J., Jipi.

88 kms à mon compteur… Peut mieux faire !

La randonnée qui n'était pas au programme

Comments

[Denis]

Emprunté à Jacques FAIZANT dans son livre:Albina et la bicyclette


L'intempérie est le lot du cycliste, comme du marin,comme de l'alpiniste, comme de tous ceux qui ont choisi d'aller jouer leur jeu dans la nature et en plein air. Il faut se faire le cuir à
toutes sortes de temps et de surcroît, aimer cela. Sinon autant jouer au billard.


PS: le restaurant est bien OK6 (o Cassis!) Tel: 04 42 84 00 43

[Denis]

C'est très bien de donner vie à notre blog et Jipi en est le principal fournisseur, en articles et commentaires qui sont au TOP. Nous devions nous retrouver à l'Ouest et nous avons terminé à
l'Est de Marseille. Les improvisations me plaisent, comme pour les fêtes je les préfère non programmées. Il y a des jours où on ferait mieux de rester chez soi et au sec mais que voulez vous le
cyclotourisme doit se pratiquer par n'importe quel temps surtout quand vous êtes en longue randonnée, vaut mieux s'y habituer. Le seul rayon de soleil de ce samedi 14 Février, ce n'était pas la
St valentin mais l'excellent restaurant trouvé par notre amie et sympathique Nadine, le OX6 au pied des Fours à chaux, entre Cassis et La Bedoule. Vous pouvez y aller sans crainte vous ne serez
pas déçus. OK le retour fut très humide mais drivés par l'excellent J Pierre nous sommes rentrés nous "essorer" sans encombre. Certains automobilistes devaient penser que nous étions fadas et ils
n'avaient pas tord. Souhaitons que nos prochains RDV à la journée se passent dans de meilleures conditions climatiques.


Pour mes deux crevaisons, légèrement "chambré" par notre ami Jacques pour n'avoir pas su réparer convenablement les 5 crevaisons de Julie, je l'ai mis à contribution et comme dab il a fait du
très bon travail.