Hebdomadairement nos concepteurs du calendrier proposent des randonnées à la journée avec un kilométrage conséquent donc la pause méridienne pour ceux qui y participent s’avère nécessaire. Aucune obligation car un parcours « B » bien plus court est proposé avec un tronçon commun afin que nos adhérents puissent se rencontrer hors des réunions mensuelles car ils ne peuvent le faire au bord d’un zinc en prenant le café à Marseille.
Ce samedi c’est la sortie « le Peyrani » du nom d’un vélociste marseillais qui m’est inconnu qui avait en son temps fait ce circuit très intéressant à mon goût et au goût de bien d’autres. Comme c’est une quatrième édition et que des CR ont été faits je ne vais pas vous narrer dans le détail tout ce long parcours.
50% de la section (23/46) s’est retrouvé pour le traditionnel café à Calas où certains s’étaient avancés en voiture car venant de bien trop loin pour le départ officiel à Bougainville. Nous devons être dans une année à « vents » car comme le samedi précédent il souffle à nouveau. Comme le dit notre secrétaire Jipi dans son CR sur NDMai, pas de trêve pour lui. Nous ferons avec à condition qu’à midi il ne lui prenne l’idée de changer de direction car nous l’aurions toute la journée dans le nez. Ainsi il nous sera favorable pour rentrer.
Photos de Jacques
Une bien longue file bleue et blanche va bon train vers Roquefavour et Coudoux. L’ascension des « 4 termes » éparpillera dans la montée les cyclos, ce qui est bien plus sécurisant quand les véhicules veulent nous doubler. Carrefour des « 4 termes », personne ne s’échappe vers Eguilles et nous partons vers Lambesc où se produit le rassemblement. Notre président a recensé les partants pour le « grand » tour et nous devrions être une dizaine tout au plus. Bien plus de 50% en moins. Ça questionne un tout petit peu car en 2015 nous étions 23 pour la première édition, puis 13 pour les suivantes et cette année 10 pour le tour entier plus Louis parti d’Eguilles et qui s’est dissocié du groupe. La scission du groupe se fait au niveau de Caire Val et la carte routière amenée par Michel Ga. est de sortie car ils ne savaient plus quelle direction prendre. Maintenant place aux GRANDS (grand parcours) et il sera bien plus facile de se retrouver à 10 qu’à 23.
Mais avec ces nombreux courts arrêts la pendule a tourné. Comme le vent elle ne s’arrête pas. Nous retrouvons le bassin de St Cristophe puis Cadenet et son tambour d’Arcole où nous déjeunâmes par deux fois (Peyrani et FSASPPT). Vent favorable, nous filons vers Cucuron atteint vers midi. La pause méridienne s’impose même si le compteur n’affiche que 74 km. Comment faisions-nous pour déjeuner à La Tour d’Aigues (94km) ? Encore un questionnement mais peut-être n’avions nous pas fait la totalité du parcours car on peut couper à La Motte sans passer à Grambois. Le groupe de 10 se divise en 2 : 5 fourchettes (Aïoli) et 5 casse-croûtes. Un aïoli de Cucuron avec un bon petit rosé car la route est encore longue. Si le printemps est bien là au calendrier, il ne fait pas très chaud malgré le soleil, ce petit vent du nord rafraichit l’atmosphère. Je n’ai pas ôté le coupe vent de la journée ni le maillot manches longues, seules les jambes essaient de se bronzer au pâle soleil.
Nous allons respecter le parcours à la lettre, une photo sous les glycines à Cabrières d’Aigues, La Motte d’Aigues où JLouis, suivant les panneaux, file vers La Tour d’Aigues où nous le retrouverons après notre passage au pied de Grambois. Une route défoncée par le charroi agricole car même si les noms des lieux parlent d’eau (Aïgues) la vigne y est bien présente ainsi qu’oliviers et autres cultures. Voici le restaurant où nous avons déjeuné par deux fois lors de nos différentes sorties et même s’il n’est pas trop tard puisque les gens sont encore attablés il nous reste bien 3 ou 4h de selle pour rejoindre la capitale phocéenne avec ses sempiternels embouteillages. Cette fois, je remercie le vent puisqu’il nous est favorable, nous traversons Pertuis sans trop chercher car c’est une ville où nous nous perdons souvent. Passé Le Puy Ste Reparade, le gros morceau de la journée avec la côte de La Cride et nous atteignons Puyricard et sa belle fontaine pour remplir les bidons, pas d’achat de chocolat malgré sa réputation, nous filons vers Eguilles que nous connaissons bien pour nos arrêts « café » au petit matin. Nous voici sur un parcours de nombreuses fois emprunté dans les deux sens, Calas n’est plus si loin où certains de nos partenaires vont récupérer leurs voitures. Même si nos gosiers ne sont pas trop asséchés par la chaleur mais plutôt par l’air frais, nous ne pouvons nous séparer après une si belle randonnée où aucun incident n’est à signaler sans le pot de l’amitié, une bonne BBF ou autre boisson. Non Anne, le « Cacolac » c’était avant.
Le peloton s’amincit encore de moitié, nous ne sommes plus que 5 pour rentrer à Marseille et encore pas tous du même quartier. Jacques, notre Contador à nous grimpera par le Vallon Dol, la descente par La Viste est très encombrée et seuls Joël et Anne s’y engageront, Paulo et moi abdiquons et filons vers les Aygalades et quartiers Nord. Je laisse notre président filant vers La Rose pour passer par Le Merlan. Malgré la fatigue cumulée et certainement grâce au vent, certaines bosses me semblent plus faciles, déjà remarqué quand je me déplaçais à vélo pour aller sur mon lieu de travail. Voici les Chartreux, il est 19h j’ai presque fait le tour du cadran mais seulement 8h de selle. Qu’ai-je fait des 4h manquantes ? Café, repas, arrêts fréquents….
Une grande randonnée qui nous a préparés pour le WE au Rocher d’Ongles où nous allons essayer, si cette année le temps le permet car en 2018 nous fûmes arrêtés dans notre entreprise par la pluie et le froid même si nous avons grimpé Lure, tenter de faire le parcours complet : Lure-Pigiere-Negron.
Le parcours Peyrani : 165 km 1700 D+ 7h55’de selle 20,7 km/h
Les « GRANDS » : Anne-Julie-Didier-Joël-Yves-JLouis-Gérard-Paulo-Jacques S-Louis-Denis
De Calas : Julie-Didier-JLouis-Yves-Gérard
D’Eguilles : Louis
Donc si les trop longs parcours vous paraissent infaisables avancez-vous en voiture. Certains coins de Provence sont à visiter. A bientôt.
La troisième édition du Peyrani