En effet, se retrouver à 14 sur un projet lancé par Jacques M. en début de semaine, l’on ne pouvait guère faire mieux ! Il est vrai que cette magnifique journée d’octobre, quasiment sans vent, a dû inciter pas mal d’entre nous à la passer dehors !
Déjà en bon nombre à Bougainville, nous nous retrouvons à 27 au bistrot de Châteauneuf-les-Martigues, autour d’un café gentiment offert par Jean-Marc pour son anniversaire. À quelques exceptions près, tout le monde file bon train jusqu’à Martigues, sous un ciel d’une pureté absolue et par une température déjà très agréable. Dans notre chère «Venise Provençale», encore plus splendide sous cette lumière d’enfer, la séparation s’opèrera, une dizaine de cyclos suivant le parcours officiel et s’en allant rejoindre la Côte Bleue, les autres, étonnamment majoritaires, s’élançant sur le Tour de l’étang de Berre, amélioré ou non.
Je ne vais pas décrire en détail ce parcours maintes fois parcouru et conté. En revanche, il a rarement dû clore la saison et, par conséquent, la lumière et les couleurs paraîtront bien différentes aux habitués du circuit. Quelques touches automnales agrémentent déjà le paysage si l’on pourrait se croire en plein été, tant il fait beau. Enfin, cycler sur ces toutes petites routes boisées autour de ces petits étangs à l’ouest de l’Etang de Berre, contempler Miramas-le-Vieux sur son promontoire et St-Chamas, qui baigne ses maisons dans la grande étendue bleutée, ne pourra que nous enchanter.
Saint-Chamas, son port de pêche et ses maisons troglodytes
Comme à l’accoutumée nous arrivons à St-Chamas un peu avant midi, traversons le marché vélo à la main, d’aucuns achetant paellas, sandwiches ou autres victuailles, et tout le monde se retrouvera au restaurant habituel, sur le port. Prévenus par téléphone, les patrons nous ont dressé une table sous la tonnelle et en mettront gentiment une autre dehors pour les «sandwiches-paellas». Tagliatelle au pistou et cafés gourmands, évidemment copieusement arrosés, raviront les «fourchettes» et tout le monde reprendra la route content et repu !
La séparation des groupes de l’après-midi correspondra, à deux éléments près, à la composition des tablées. Le reste de la «troupe» préférant effectuer le parcours classique, nous effectuerons à huit la variante proposée par Jacques, à savoir passer par Cornillon-Confoux et Lançon. Nous trouverons facilement la petite route qui fend une magnifique campagne verdoyante avant de grimper sagement à travers bois. Posé sur son piédestal, au-dessus de l’Etang qu’elle semble surveiller, Cornillon-Confoux nous charme à travers les arbres. Ce n’est certes pas la première fois que nous nous y rendons mais cette grimpée est une première et nous l’apprécierons beaucoup. Nous ne visiterons pas ce beau village mais filerons directement vers Lançon, rejoignant des artères un peu plus fréquentées mais la D19 nous régalera par ses vues sur une campagne plantée de vignes et d’oliviers ainsi que des collines rocheuses, de plus en nous proposant un revêtement impeccable dans un environnement agréablement boisé.
Ensuite, sur l’itinéraire habituel, nous roulerons à vive allure vers Roquefavour, Calas où nous prendrons le pot de l’amitié puis Cabriès où Jean-Louis J., Denis et Michel GU. se dirigeront vers Simiane. Les cinq autres rentreront par le Littoral, remarquant au passage la mer irisée par le soleil dans la descente vers l’Estaque.
Le Gros Cerveau a peut-être été remis au calendrier le 31 octobre mais les participants de cette journée exceptionnelle auront d’ores et déjà clos la saison d’une extraordinaire façon, si d’aventure le Mont Toulonnais tombait une nouvelle fois dans l’eau !
Les chiffres (pour la variante) : 135 kms à mon compteur, 6 heures de selle.
Le groupe «Variante» : Béatrice, Nadine, Jacques, Jean-Marc, Denis, Jean-Louis J., Michel et Jipi
Le groupe «Classique» : Anne, Yves, Jean-Louis G., Paulo, Thierry A. + René qui a formé un groupe à lui tout seul !