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16 octobre 2021 6 16 /10 /octobre /2021 16:35
Coïncidences

Ce 16 octobre restera dans les annales de notre club. Sans se donner la peine d’enquêter, on peut affirmer avec certitude que ce que nous avons vécu aujourd’hui ne s’était jamais produit au sein de notre section. Jugez par vous-même : ce matin, 3 cyclos* faisaient leurs premiers tours de roue avec nous et 2 autres** nous accompagnaient pour la deuxième fois ! Et cela par pur hasard, ils ne se connaissaient pas. Un nouvel élan pour notre activité.

A propos de coïncidences, j’aimerais en partager une autre avec vous : tandis que le dimanche 6 février 1994, jour des Mimosas, je faisais sur invitation de Sylvie mon entrée dans cette vénérable section, j’avais dans la même semaine fait ma prise de poste dans l’entreprise où j’allais travailler pendant plus de 23 ans. Là non plus, aucun lien de cause à effet entre ces deux évènements.

*Stéphane, Rolland et Marius

**Léa et Didier

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10 octobre 2021 7 10 /10 /octobre /2021 15:42

Ne cherchez pas les colchiques à Siou Blanc, vous perdriez votre temps et on sait combien il est précieux ! C’est simplement pour vous dire que le jeu des reports de certaines randonnées a vu cette sortie se pointer le samedi 9 octobre alors que cette classique parmi les classiques se parcourait d’habitude au printemps. Les anciens de la section me diront que, dans le temps, nous la faisions 2 fois, «à l’endroit» au printemps et «à l’envers» à l’automne. D’accord, Messieurs, mais à l’endroit à l’automne je pense que c’est une première !

Donc, en cette fraîche matinée, 13 larrons s’apprêtent à faire la foire ! Déjà quelques jambes recouvertes, pas mal de vestes plus ou moins chaudes : l’été est vraiment fini. La météo était annoncée bonne malgré une amplitude évidente à pareille époque, très peu de vent prévu… mais les stations météo sont dans les plaines, pas sur les massifs où les nuages bourgeonnent, s’accrochent !

Mais ceci est une autre histoire. Pour l’instant, roulons. Café à Cuges, gentiment offert par Jean-Marc pour son anniversaire, et déjà les premiers décrochages. Passé Cuges et son fameux poljé qui nous glace les os à chaque passage, nous nous réchauffons dans la montée du Camp.

Au Camp, séparation classique droite – gauche et ce ne sont plus que sept aventuriers qui s’en vont vers le fameux plateau de Siou Blanc, encore un peu lointain. Je sais, Denis, nous étions 21 en 2018 et le rapport est de 3 ! Ainsi, le pique-nique collectif envisagé par Paulo est tombé à l’eau ; mais ne parlons plus d’eau, il en est trop tombé ces derniers temps ! Mais pédaler en petit groupe est très sympathique et la très belle traversée du plateau du Camp passera bien vite.

Bientôt, la vallée du Gapeau nous noie sous sa somptueuse couverture végétale ; l’un des temps forts de cette randonnée. Depuis Signes, on ne fait quasiment que descendre. Belgentier puis Solliès-Toucas. Il va y avoir deux actions contraires : les cyclos vont tourner à droite… et les transmissions à gauche !

Oui, c’est ici que commence la longue montée vers le plateau de Siou Blanc. Pause de grignotage de Jipi. Et déshabillage. Et onction de crème solaire car le soleil brille si l’on voit déjà de gros nuages noirs surmonter ce massif si boisé. Une fête au Village, des rues fermées et Jipi de se paumer… Plus haut, il apprendra que ses camarades aussi. Bon, tout va rentrer dans l’ordre, quelques petites erreurs de route mais tout ira bien, les pourcentages aussi, jusqu’à 13% tout de même. Mais cela concerne le début de l’ascension, sa principale difficulté résidant en sa longueur. Mais entre champs divers, oliviers et dense forêt de feuillus, c’est un enchantement. Une grande chasse est en cours et nous verrons beaucoup de gilets oranges.

Premier sommet, bien reconnaissable avec son arbre isolé et sa piste à droite. Courte descente et ça repart, plus pentu à présent et pour un long moment. Je languis un peu la ligne à haute tension, signal de l’arrivée. Juste avant, je «rentre», comme on dit dans notre jargon ! Petite pause en haut et c’est parti pour une pédalée bosselée sur ce plateau superbe, un des rares en Provence dont la partie sommitale soit entièrement traversée par une route goudronnée. Certainement, au printemps avec la feuille fraîche du chêne, les fleurs et la verdure débordante le spectacle est encore plus grandiose mais chaque saison possède sa propre beauté, bien sûr différente. Aujourd’hui, par exemple, ce sont les éclairages, fabuleux avec ces nuages, gris, blanc, noirs – un point menaçant il faut bien le dire - qui font le charme de cette journée. Mais qu’il est long, ce plateau ! Il n’en finit plus ! Bergerie des Cueillerets. 13 heures un peu dépassées : Jipi, connaissant ces lieux comme sa poche, décide de tirer ici le repas de son sac alors que les autres continuent ce cheminement boisé avant d’attaquer la descente raide vers le Plateau du Camp.

Déjeuner de rêve pour Jipi, seul sur l’espace aménagé pour le pique-nique sur la terrasse de la bergerie. Une belle pelouse devant lui, les arbres autour ; un calme olympien : il est bien ! Finalement, les autres iront manger à la boulangerie du Camp, dans le vrombissement incessant des motos… comme quoi porter sa bouffe n’a pas que des inconvénients !

Siou Blanc, version colchiques !

Avec les téléphones, se regrouper est devenu facile et nous terminons cette belle journée. 2 par la Gineste, le reste par le Gd Caunet et le Col de l’Ange, sans oublier le plein d’eau à Gémenos.

Pour tous, je pense une très belle journée et une grande joie d’avoir honoré cette superbe classique. Inutile de lui donner un numéro d’édition : il y en a trop eu ! En tout cas un grand bol d’air. …À la prochaine sortie à journée !

 

Le Siou Blanc depuis Signes (à l’envers ou tourne à gauche)

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29 septembre 2021 3 29 /09 /septembre /2021 14:31

Fraîchement rentré d’une belle itinérance piétonne autour du Bassin d’Arcachon, l’idée de remettre le couvert à bicyclette n’a pas tardé à s’emparer de mon esprit. J’avais un projet assez bien ficelé mais trop long pour le créneau choisi et nécessitant une approche ferroviaire. Donc, sûrement en manque de dénivelée après cette rando pédestre quasiment plate, la Montagne de Lure et le Mont Ventoux m’apparurent comme objectifs privilégiés. Au départ de chez moi, bien évidemment ! Restait à choisir le sens mais il est venu très facilement : je n’avais gravi qu’une seule fois le Ventoux par Malaucène – sans les sacoches - en 2011… quant à ma dernière ascension de Lure par son versant nord elle remontait à 2012. Il n’y avait donc plus qu’à «broder» autour… alors j’ai sorti mon crochet !

Au final, le lundi 20 septembre, je démarrais ce magnifique itinérant vélo de 5 jours, affrontant pour commencer un mistral puissant, surtout entre Vinon et Château-Arnoux, localité choisie pour ma première étape. Le camping banni depuis plusieurs années, mes sacoches ne penchent tout de même pas vers la légèreté : 10,5 kgs sans eau ni nourriture malgré une chasse drastique au moindre gramme superflu ! Tout comme en Gironde, au début du mois, le temps fut superbe, pas une goutte de pluie ne daignant humidifier mon échine. Tout s’est passé sans aucun problème, humain ou mécanique, si ce n’est 2 sauts de chaîne, sur des routes souvent merveilleuses, dont certaines inconnues de ma personne !

Un très bon cru que cet itinérant solo 2021 qui vous sera conté plus tard en détails… En attendant, voici le tableau de mes étapes et mon diaporama ! Une dernière chose : pour moi, l’itinérant demeure la plus belle forme du cyclotourisme ; alors, si ça vous chante, n’hésitez plus, tentez l’aventure, vous ne serez jamais déçu !

Quand les Rêveries du Promeneur Solitaire deviennent réalité…

Jour

Etape

Itinéraire

Km

Dénivelé

L   20/09

1

Marseille - Rians - Château Arnoux

137

1 407 m

Ma 21/09

2

Château Arnoux - Valbelle - Lure - Sault

108

1890 m

Me 22/09

3

Sault - Vaison la Romaine

70

653 m

J    23/09

4

Vaison la Romaine - Malaucène - Mt Ventoux - Rustrel

92

2011 m

V   24/09

5

Rustrel - Buoux - Rognes - Marseille

106

1009 m

TOTAL

513 km

6 970 m

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25 septembre 2021 6 25 /09 /septembre /2021 11:35
Photo de Joël

Photo de Joël

Cette fois c’est à 7 que nous nous retrouvons à Saint Maximin, parking des Cerisiers et nous avons le plaisir d’accueillir Léa, fraichement arrivée à Marseille.

Cette année était programmée la version qui passe par Esparron, où on ne se lasse pas du très photogénique point de vue sur le Verdon. Quant au reste du parcours… je n’ai pas trop la mémoire des parcours mais vous en trouverez une belle description en suivant le lien tout en bas. J’ai quand même une préférence marquée pour la version qui passe par Sillans-la-Cascade, effectuée pour la dernière fois en automne 2019 (et pas seulement à cause de la cascade).

Comme les deux fois précédentes, le repas a été pris au restaurant de Quinson qui avait laissé à tous un bon souvenir, tant par son cadre que par sa cuisine. Hélas, déjà que la couverture nuageuse nous a incités à nous installer à l’intérieur, il parait que la chère (ou du moins la chair) était exécrable. Dans la foulée, j'entends dire qu'une bonne guerre me rendrait moins difficile 🤔. Quoi qu’il en soit, mon sandwich pain noir/purée d’amandes m’a permis de boucler la journée sans aucune fringale. Je ne peux pas dire la même chose du repas-restau testé la semaine dernière.

Après ces 2 heures d’arrêt et le détour involontaire dû à une erreur malencontreuse, le retour fut très tardif mais nous garderons le souvenir de l'excellente ambiance, malgré un ciel de plus en plus noir.

Et des débuts prometteurs pour Léa qui, même avec un entrainement incomplet, a parcouru ces 140 km et 1800 m de dénivelée à une allure très honorable, toujours avec le sourire et dans la bonne humeur.

Photos de Jacques
Photos de Jacques
Photos de Jacques
Photos de Jacques
Photos de Jacques

Photos de Jacques

Béatrice, Joël, Jacques, Anne, Léa, Denis, Paulo

Béatrice, Joël, Jacques, Anne, Léa, Denis, Paulo

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18 septembre 2021 6 18 /09 /septembre /2021 11:33

Voilà une semaine que nous avons effectué ce beau parcours établi par Paulo pour le Criterium Interrégional et je me rends compte qu’aucun article n’est venu le commenter.

Ce fut pourtant une très agréable journée, même si nous n’étions que 4, tout comme la semaine précédente. Ce qui me fait dire que 4 est un bon nombre même pour une longue sortie, nous avions déjà eu l’occasion de le constater par le passé.

Les 4 étaient d’ailleurs, à 1 près, les mêmes que lors de la précédente sortie (Paulo en plus, Jipi en moins).

Avec un départ de Port de Bouc aux petites plages inattendues, après la traversée de Martigues et de ses canaux et une descente sur la Côte Bleue que nous connaissons bien, nous avons remis le cap sur la Venise Provençale via Chateauneuf et des petites routes confidentielles nous ont fait sillonner une terre sauvage et inconnue parmi lacs et pinèdes.

Repas à Istres, aussi long que l’an dernier parait-il, à tel point qu’il a fallu renoncer au dessert.

Souhaitons bonne chance à ce Critérium qui en a terriblement manqué en 2020.

Reconnaissance du parcours du Critérium
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12 septembre 2021 7 12 /09 /septembre /2021 09:02

Cette belle randonnée de presque 155 km et un peu plus de 2000 m de dénivelée, née de l’imagination de Jipi, avait réuni en juin 2019 10 participants enthousiastes. Reprogrammée ce printemps, elle a été reportée pour faire place à la Ste-Baume-Ste-Victoire, premier volet du triptyque Moutmout.

Avec les retours de grandes vacances, ce sont 15 cyclos qui se retrouvent à St Menet - et même parait-il 2 de plus, qui nous ont quittés prématurément et que je n’ai pas vus.

Les 6 Routes à l’envers

Le parcours cette année se fait en sens inverse et nous gravissons tous la première montée, par Auriol. 3 nous quittent à la Coutronne, 3 autres après la descente par St Zacharie. Ce qu’il reste du peloton gravit la Sambuc et fait les courses à Nans car l’arrivée à Rougier s’annonce trop tardive pour y trouver de quoi se restaurer. Quelques-uns compatissent avec Paulo qui va devoir rentrer tout seul, il a dès le départ annoncé la couleur : 2 montées au maximum.

Mais après la deuxième montée, par Nans, c’est la moitié du groupe qui soudain fait demi-tour avec lui, dans une ambiance quelque peu déroutante. Sans doute une nouvelle manifestation du charisme légendaire de notre président ? En tout cas je n’arrive pas à me résoudre à envisager d’autres explications. Pourtant, qu’est-ce qu’un samedi peut nous offrir de meilleur qu’un pique-nique sur l’herbe et sous les arbres, au cœur de la Sainte-Baume ?

C’est donc à 4 que nous poursuivons avec la deuxième descente, vers Mazaugues (descente qui comporte même une montée !). Puis nous nous retrouvons en bas, heureusement pas pour longtemps car bientôt nous voilà à Rougiers où commence notre troisième ascension. Et je tiens à le dire, c’est moi qui suis arrivée en premier au sommet. Je n’ai pourtant pas forcé mon talent, au contraire, et pour cause : pendant que Denis, Jipi et Nono savouraient une pression à Rougiers, j’ai savouré l’occasion de  monter sans pression car personne n’attendait au sommet en trépignant d’impatience. Mais j’ai manqué de peu d’être rattrapée par Denis. Vraiment il est fort.

Un arrêt-fontaine au Plan d’Aups et nous descendons l’Espigoulier qui est notre sixième route (après avoir bien sûr gravi son revers).

Gémenos, la fête est finie, heureusement il ne nous reste plus que 20 km jusqu’à la maison. Arrivée un peu tardive, mais quel plaisir de revisiter toute notre Sainte-Baume, avec des camarades qui savent prendre le temps même sur la route.

 

Les Six Routes de la Sainte-Baume

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30 août 2021 1 30 /08 /août /2021 19:42

Si elles nous sortent un peu de notre routine hebdomadaire, les sorties avec départ décalé n’attirent plus les foules, c’est le moins que l’on puisse dire !

En effet, en ce samedi 28 août, deux seuls volontaires se sont déclarés pour aller respirer l’air – quand même plus pur que le nôtre ! – des vallées de la Durance, de la Méouge et du Jabron ! Du coup, tout le monde à Obi, Privilège, pardon ! Une quinzaine de participant(e)s avec l’Espigoulier par Gémenos au programme, ce n’est pas si mal ! Mistral bien calmé mais atmosphère bien fraîche des petits matins de la fin août… aussi, quelques maillots longs sont-ils tombés des armoires !

OK… mais que viennent faire les Batelières Sportives dans tout ça ? Si j’ai écrit «solo» c’est que bien entendu elles ne concernent que l’auteur de ces lignes ! En effet, faisant partie des 2 volontaires de la sortie à la journée, annulée pour faute de «combattants», j’ai décidé de me servir de la sortie «B» comme d’un tremplin… et alors j’ai sauté ! Et de joie, on va dire, car cette journée m’a vraiment régalé. Discussions dans la presque froidure matinale, café au Bar de la Pipe, à Gémenos, paysage toujours fabuleux de l’Espigoulier – à noter aucune défection à Gémenos, phénomène plutôt rare ! – traversée du plateau de la Sainte-Baume, jamais lassant malgré nos nombreux passages à l’année longue, le Plan d’Aups et sa «fontaine aux cyclos», l’Hostellerie, le parking des Trois Chênes où de nombreux randonneurs démarrent de merveilleuses balades et où les cyclistes se séparent, les «rescapés» du parcours officiel, encore assez nombreux, vers Nans-les-Pins… et Jipi vers son destin, Mazaugues pour commencer ! Salut les ami(e)s, bonne route !

Ce tracé, né dans la tête de mon ami Claude, a été programmé une fois mais reste dans nos cartons, en compagnie de bien d’autres jolies sorties. Le Tour des Batelières étant une classique qui fait le tour de la Sainte-Baume, sa version sportive fait à peu près la même chose mais en y passant dessus ! C’est donc parti pour la merveilleuse route de Mazaugues qui grimpe d’abord au plus haut point du réseau ouvert à la circulation publique, 747 m sur les cartes IGN, donc un peu plus élevé que l’Espigoulier, avant de nous régaler dans une descente superbe avec sa dense forêt de résineux, ses vues sur les Alpes et son décor assez rare de lapiaz.

Balade dans les jolis villages du Var, ensuite, entrecoupés de belles bosses boisées : Mazaugues, où je rejoins l’itinéraire du Tour des Batelières, la Roquebrussane, au pied de la Montagne de la Loube, reconnaissable de très loin par un œil exercé, Méounes avec ses commerces, sa fontaine, où nous avons marqué de nombreux arrêts, Signes, où nous conservons également de si nombreux souvenirs, surtout sur cette petite place un peu cachée où je déjeunerai aujourd’hui, adossé à la rambarde entourant la fontaine et bien à l’ombre sous l’immense platane.

Du Camp du Castellet, nous avons toujours le choix de continuer la traversée de la somptueuse forêt ou de dévaler vers Cuges-les-Pins. Direction Gd Caunet, sans hésiter… puis les Bastides, histoire d’éviter le charroi du Col de l’Ange et de prolonger mon bonheur cycliste ! Toujours du très beau temps mais le mistral revenant m’empêchera de grimper la Gineste. Donc, après l’arrêt-fontaine de Roquefort, retour vers Aubagne puis vent de face mais peu contraignant pour rejoindre mes pénates après cette belle pédalée de 132 km et 1 468 m de dénivelée positive.

Le but de cet article est de donner envie à quelques lecteurs, lectrices, de tenter cette belle aventure car elle en vaut vraiment la peine…

Les Batelières Sportives… en solo !
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22 juillet 2021 4 22 /07 /juillet /2021 21:26

     Le premier weekend de Juillet est  traditionnellement dédié à une randonnée dans un des divers massifs de notre hexagone, l’ex Gauthier/Moutin rebaptisée Mout-Mout suite au retrait de Michel G. Cette année c’est le Massif Central qui est choisi par Pierre après avoir visité les Pyrénées, les Alpes, les Vosges, le Jura.

      Saint Flour (Cantal) est notre camp de base d’où trois circuits préparés par Pierre malheureusement accidenté doivent parcourir cette belle et verdoyante région.

Photo de Joël

Photo de Joël

      Suite aux divers désistements nous sommes 9 à nous rendre dans cette charmante cité. Julie et Didier nous y ont précédés d’une journée, les chanceux, les sept autres par diverses routes, touristique à travers les Cévennes ou l’A75. En ce jeudi soir nous voici tous réunis à l’Hôtel du Nord réservé par Pierre ayant passé la main à notre ami Patrick G. qui de ce fait est promu chef de groupe, poste qu’il prend très à cœur. Voitures stationnées en extérieur ou au garage de l’hôtel, vélo rangés, chambres doubles ou en solo prises nous prenons un verre en terrasse et les « chanceux » nous content leur sortie du jour au sec sur des routes paisibles dans un décor somptueux en ayant grimpé le col du Prat de Bouc. Les prochaines sorties sont donc prometteuses. Avant le dîner l’hôtelier au prénom de Thierry, fervent de la petite reine, nous offre l’apéritif de bienvenue et nous invite pour la St Floraine, une cyclosportive qui se tient les 14 et 15 Août avec un hôte de choix, Bernard Hinault lui-même.

    

Puisque entre le moment de la réservation et notre arrivée notre hôte a vendu son restaurant il tient à maintenir sa proposition et nous serons les seuls pour dîner dans son « ex-restaurant ». Menus copieux avec entre autre le premier soir saucisse aligot, le lendemain rôti de veau lentilles blondes et pour terminer notre séjour pièce de bœuf pâtes sans oublier les entrées et desserts, le tout avec des vins de pays ou autres crus. C’était très bien. Au petit déjeuner rien ne manquait pour casser le jeune de la nuit, chacun choisissant son mets préféré. Nous voilà donc prêts pour ce triptyque, sauf que les prévisions météo longuement scrutées ne prévoient pas un soleil radieux. Bon pour la première sortie le vendredi mais pluie prévue pour le samedi et le dimanche. Se seraient-ils trompés ? Il faut le souhaiter. Nous allons suivre le programme avec au 1er jour pas moins de 7 cols à franchir, un dénivelé positif de 2700m pour 112 Km. Le départ se fait depuis Murat distant d’une vingtaine de kilomètres de St Flour que nous ferons en voiture. Aucun souci pour rejoindre Murat et encore moins pour stationner nos véhicules à la gare SNCF. Un peu plus de 9h quand nous nous mettons en route direction la station de ski de Super Lloran sur une belle route assez fréquentée ce qui n’empêche pas J Marc de percer à l’arrière. Aurait -t-il ramené ce bout de verre de Marseille ? Seule crevaison du séjour. Nous quittons ce grand axe pour des routes plus propices au cyclotourisme au revêtement parfait. A travers prairies, bois de feuillus et résineux, nous cheminons dans ce décor magnifique. Dans les prés les vaches paissent paisiblement et regardent passer ce train bleu et blanc qui ne progresse pas à vitesse TGV. En effet, des bosses répertoriées cols se dressent sous nos roues comme le col de Pertus, 6 km à 5% de moyenne, puis viennent les cols du Bruel et de Legal qui ne doivent rien au premier mais les ruisseaux coulent abondamment et des mini cascades viennent les alimenter. On comprend mieux pourquoi la nature est si verdoyante. Par contre, nous ne traversons aucun village, pas d’épicerie et encore moins de boulangerie pour rassasier des estomacs qui crient famine car l’heure a tourné. Il y a bien une auberge mais le responsable préfère aller vers Fontanges où malheureusement c’est le jour de fermeture du seul restaurant. A un carrefour, de braves gens casse croûtant veulent bien partager leur repas mais à 9 c’est compliqué. Après avoir avalé de nombreuses bosses, nous arrivons tardivement à Salers dont vous connaissez les vaches de « Salers » et le fromage. C’est un très beau village et même si le restaurateur a éteint ses feux de cuisson, il aura l’amabilité de nous proposer une belle assiette de charcuterie et des plats de très bonnes frites. Enfin, nous pouvons faire le plein de calories car le Pas de Peyrol nous attend et chacun y va de « bon courage ». Que ce Bon Courage veut il dire ? Nous le saurons très bientôt après avoir passé le col de Néronne pas trop pentu ainsi que le pied du Pas de Peyrol mais si vous levez la tête du cintre vous apercevez la route tout en haut et vous vous interrogez. Faut-il grimper tout en haut ? Les derniers kilomètres sont-ils plus plats comme souvent tout sommet de col ? Pas de miracle, les 3 derniers kilomètres sont un véritable mur oscillant entre 12 et 15% et la vitesse tombe à 5 ou 6 km/h ; je ne mets pas pied à terre mais je ne me souviens pas d’avoir gravi un col aussi difficile dans son final. L’âge, la tête ? Les deux peut-être. Par une photo nous immortalisons ce passage qu’on appelle également le Puy Mary, arrivée en 2020 d’une étape du TDF. 

Photo de Joël

Photo de Joël

         Voilà, le plus dur semble fait, le col de Serre malgré ses nombreux moucherons n’est qu’une formalité. C’est à Dienne que sur invitation de Patrick nous arrosons avec un « Cola » du pays le passage au Pas de Peyrol (1589 m). Plus qu’une côte pour aller à Murat nous dit le bistrotier. Il doit la passer en voiture car même si elle ne fait que 3 km elle accuse les 8% et le « Cola » n’a pas fait son effet immédiatement. Nous nous laissons ensuite glisser vers Murat où nous attendent patiemment nos véhicules respectifs. Une première journée réussie sur un parcours magnifique mais montagneux. N’est-ce pas une Mout-Mout ?

    Au compteur : 110 km   7h44’    14,2 km/h   2345 D+

Photo de Paulo

Photo de Paulo

Par une pluie soutenue Samedi et Dimanche, les vélos resteront au sec et leurs propriétaires feront du tourisme en voiture : Viaduc de Garabit-Chaudes Aigues-château d’Alleuze pour le samedi et le dimanche bagages bouclés nous regagnerons Marseille. Il est dit que c’est la première fois qu’une G/M est ainsi perturbée par le mauvais temps.

       Cette Mout-Mout sera-t-elle la dernière d’une longue série ? Désolé pour ceux qui n’y ont jamais participé, ils auront manqué cette belle manifestation. L’avenir nous le dira. Pierre dit que sans moi ce n’est pas une vraie Mout-Mout, pourtant ma première participation ne remonte qu’à Cluses avec Joux Plane-Joux Verte et le col de la Colombière le lendemain. Un autre siècle ? 

         Trois semaines après notre retour, mes souvenirs se sont estompés ou évaporés mais ce fut un agréable séjour dans une excellente ambiance et franche camaraderie. A bientôt pour d’autres aventures.

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10 juillet 2021 6 10 /07 /juillet /2021 20:03
Enfin réunis !
Enfin réunis !
Enfin réunis !

Eh oui, la pandémie nous a privés d’une ribambelle de réunions mensuelles… Quel plaisir, au mois de juin, de nous retrouver «chez nous», à la Maison de la Mer… au bout de huit mois d’abstinence ! Plaisir de discuter, de tout, de rien, de se voir, d’enfin pouvoir participer à une vraie réunion, sans oublier l’apéro, bien sûr !

Traditionnellement, la réunion de juillet est suivie d’une soirée BBQ, bien sûr très conviviale. Cette année, nous n’avons su qu’au tout dernier moment si elle pourrait se tenir et donc, le feu vert allumé, l’équipe animation mit les bouchées doubles pour la préparation… tout comme, autour des tables, les convives, ravis, ravies, les grands comme les petits, les grands-parents n’étant pas venus «les mains vides» !

Oui, la météo s’étant elle aussi mise de la partie, le lundi 5 juillet restera dans la tête des participantes, participants comme une belle fiesta, où rien ne manqua… et surtout pas les rigolades, l’envie d’être ensemble… ni l’air iodé de la Pointe Rouge !

Le siège étant fermé en août, nous espérons nous retrouver nombreux en septembre… bien sûr si cette foutue Covid-19 ne nous mette pas encore des bâtons dans les roues ! Une bonne fin d’été à toutes, tous, et à très bientôt !

 

Toutes les photos de Christian P.

 

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21 juin 2021 1 21 /06 /juin /2021 20:30

Nous voilà donc à 8h00, sur le parking des platanes à Carpentras.

Une belle journée s’annonce avec une météo plutôt agréable, petite brise et soleil légèrement voilé.

Surprise, nous sommes au même endroit de rdv que nos collègues de l’Asptt Carpentras, qui s’apprêtent à partir. Après les échanges de politesses, nous décidons sur leur conseil, de modifier (déjà) le parcours. Nous passerons par les Gorges de la Nesque, fraichement remises à niveau et goudronnées de frais pour le Tour de France. « Vous ne le regretterez pas » nous ont-ils dit !

Et ce fut vrai. Un vrai billard qui nous a donné la sensation de ne pas toucher terre tellement il est lisse…

Photo de Joël

Photo de Joël

L’ascension jusqu’au belvédère faite, une photo du cortège de vieilles anglaises, des MG, qui nous ont doublé dans un panache de dioxyde de carbone, et on plonge immédiatement vers Sault.

Arrivée 10h45 au village, grignotage et plein des bidons. Et nous voilà sur les 1ères pentes du Géant.

On sait bien que l’ascension sera longue et chacun prend son rythme. Je ne me souvenais pas que la route soit si étroite, et il faut faire attention au trafic. La pente s’affirme au fil des kms et mes jambes me le confirment. Je perds le contact avec les copains et je commence à monter quelques signes de fatigue.

Regroupement au Chalet Reynard (j’arrive dernier, un peu en vrac). Je n’arrive pas à avaler mon petit morceau de gâteau, une boule dans la gorge m’empêche de m’alimenter. Le liquide passe mais la nausée est présente.

J’insiste pour poursuivre et le petit train bleu repart. Encore 6 km et je serai en haut ! Malheureusement, je jette l’éponge à 2 km du sommet, pas très loin de la stèle Simpson. Plus de force, plus de jambes, je décide de faire demi-tour, direction Bédouin puis Carpentras.

Je m’arrête au Chalet pour reprendre des forces en sirotant un Coca. Là me rejoindrons Gérard et Denis, les autres ayant plongés sur Malaucène. Cette pause m’aura fait du bien et j’ai pu rallier le point de départ sans soucis.

Hypoglycémie sûrement, mais pas que… Je soupçonne le cachet de sels minéraux que j’ai mis dans mon bidon le matin, de m’avoir provoqué cette « boule » dans l’estomac. Enfin je promets de ne plus en prendre surtout quand ils sont vieux de plusieurs années… tube oublié au fond d’un placard L.

Photo de Béatrice

Photo de Béatrice

Tout est bien qui finit bien, nous avons bu le pot de l’amitié tous les 6, en échangeant notre ressenti de la journée. Je remercie les copains pour leur patience et pour m’avoir attendu (si longtemps).

Je reste sur la frustration de ne pas être allé au bout et je reviendrai sûrement pour oublier mon échec. Je ne parle pas de revanche parce que je sais que le Ventoux est plus fort que moi.

Pour finir, je ferai comme Denis, voici mes chiffres :  105 km  -  1780D+  -  18,2 km/h.

 

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  • : La Roue Ensoleillée, le blog des cyclotouristes de l'ASPTT Marseille
  • : Puisque nous sommes des cyclotouristes, notre activité est un subtil compromis entre le sport et la convivialité. Donc de la randonnée, petite, grande et très grande, de la culture sans excés et de la bou..., pardon gastronomie, avec excès.
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