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19 août 2014 2 19 /08 /août /2014 22:44

En 2009 Daniel D. est parti en solo à la découverte de Notre Dame des Anges, dans le massif des Maures au dessus de Collobrières (83) et ensuite comme la distance était assez longue, 217 km et le dénivelé supérieur à 2300 m il a proposé un autre parcours plus court au départ du Col de l’Ange entre Gemenos et Cuges les Pins.

P1010802C’est la quatrième année que cette randonnée est au calendrier. Gros succès en 2011 avec 19 participants au mois de Mai, 2012 n’attire que 12 cyclos toujours en Mai, 2013, 9 adhérents en Août et 2014 plus que 8 en Août également.  La date était pourtant bien choisie car si vous faisiez partie des inactifs (retraités) vous pouviez enchaîner au minimum trois sorties consécutivement, le jeudi avec les « anciens » pour une mise en jambes, le vendredi 15/8  la sortie club, et le samedi plus long et plus costaud, une très bonne préparation pour les engagés à la semaine itinérante. Mais il est vrai tout le monde n’est pas disponible, congés oblige et il y a également la météo, sacrée météo qui s’invite soit avec de la pluie, soit avec du vent ou trop de chaleur qui rebutent certain(e)s.

Voilà trois jours que le vent du Nord siffle à nos oreilles mais il nous permet d’avoir un ciel bien dégagé et une température plus fraiche rendant la pédalée plus agréable. Comme dit plus haut nous sommes huit : Gérard, Jacques S., Thierry P, René, Yves et moi au parking du col de l’Ange, JLouis J s’avance jusqu’au Camp car une longue virée pédestre a laissé des traces de fatigue dans ses jambes et Louis s’est rendu direct à Signes par habitude.

Inutile de vous conter le parcours car cette année c’est la troisième fois que nous filons vers Garéoult, sorties de Fayence et Carcès, pas une route très agréable car très fréquentée mais en cette mi-août c’est plutôt calme, tant mieux. Vent ¾ arrière nous filons bon train emmenés par notre capitaine René. Tous dans sa roue, parfois dépassés par des jeunes impétueux comme Thierry ou Jacques qui ont du feu dans les jambes et je l’avoue je me joins par quelques fois à eux. Voilà Besse/Issole nous prenons la petite route très mal entretenue de Blanquefort et Ste Agathe, nous posons pour la photo sur le petit pont romain (voir photos).

P1010794

Aucune erreur à Pignans pour retrouver le chemin de Notre Dame des Anges. Presque plus de vent et nous voilà partis pour cette ascension un peu difficile au départ mais plus souple en son milieu et sur la fin, mais au milieu des châtaigniers et autres essences, qu’il fait bon grimper quand on sait que près des Anges nous aurons une superbe vue sur le massif des Maures et la rade d’Hyères, l’île de Porquerolles. Pour Jacques et Thierry, c’est une première. Avec Louis nous les avons toutes faîtes depuis 2011, les autres sont des intermittents, mot très à la mode. Nous immortalisons notre passage par une photo de groupe, réservons après entente le restaurant pour notre pause méridienne et plongeons en passant par le col des Fourches et une route agréable vers Collobrières atteinte vers 12h30. Place de la mairie, le restaurant « Les Olivades » où nous avions déjeuné en 2013 nous tend ses bras. Accueil très chaleureux de l’aubergiste et un menu au top avec plusieurs formules pour satisfaire toutes les clientèles et les appétits. Vous pouvez y trouver des cuisses de lièvre à 380 gr, dommage qu’en civet ce soit un peu lourd pour grimper Rocbaron. Jamais rassasiés malgré un très bon repas il ne faut pas s’échapper sans déguster la fameuse glace aux marrons ce que font mes collègues alors que je suis retenu après avoir réglé l’addition par une tablée de charmantes personnes admiratives pour répondre comme  le ferait un « champion » après un exploit à quelques questions. Vous connaissez mon bagou, je me suis légèrement attardé et je n’ai pas eu droit à ma glace, ce sera pour l’an prochain.

P1010799Pour éviter les routes à grande circulation en cette période de flux migratoire nous décidons de passer par Rocbaron après Pierrefeu et Puget Ville. Il paraît qu’à Marseille l’anémomètre de Jipi bat des records, ici tout est au calme, juste un peu de vent pour nous rafraichir dans la bosse à 5% sur 5 kilomètres environ. Rien de mieux pour digérer. OK ce n’est pas sportif mais je n’en suis pas un je suis seulement un cyclotouriste. Passant par Néoules  un coup de fil à notre ami Bernard qui séjourne dans ce lieu au cas où il aurait un bon petit rosé de Provence au frais, cela me rajeunirait de quelques années lorsque nous nous arrêtions au retour de Nice. Appel resté sans réponse au temps  « T ». Dommage réponse trop tardive, nous étions déjà à Signes quand il reçut mon message. Mais que fait « ORANGE » dans ce coin de France ? Voilà Louis est arrivé à destination, JLouis profitera de l’aubaine pour rentrer au camp avec lui. Deux groupes de trois sans aucune difficulté et à bonne cadence file vers Marseille. Plus aucune halte avant d’atteindre le parking. Chacun va retourner vers son chez soi. Il est 17h30. Nous venons de passer une très agréable journée sans aucun incident et dans une ambiance des plus conviviale.

J’invite ceux ou celles qui n’ont jamais fait cette sortie à venir y participer pour son parcours très agréable, sa table à Collobrières généreuse, à moins que vous ne fassiez le parcours depuis Marseille comme l’a fait Daniel D. (voir le blog en Mars 2009).

Parcours : 160 km  1910 D+  7h07’ de vélo  à une moyenne de 22,5 km/h (AUDAX) rapport au titre.

Participants : Gallinari-Jouve-Ourliac-Motte-Grassi-Sola-Peralez-Berthomieu

Les photos de Louis G.

Notre-Dame-des-Anges

 

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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 12:05

Il s'intitule " Beachie forever ou Comment échapper au froid et à l'humidité de la mer".

Il débute à Punta Marina Terme, une station balnéaire parmi tant d'autres sur la côte Adriatique.

L'héroïne : Beachie, une bicyclette romagnole qui rêve de s'échapper de la station balnéaire.

Tout d'abord, une courte description de Beachie : elle est bleue et elle est munie de deux porte-bagages, une béquille (qui la rend encore plus photogénique), deux lumières et une dynamo. Elle n'a que six pignons et un seul plateau (mais la terre est plate près de la mer). Sa selle est moelleuse et sa forme ergonomique permet à son humain de regarder autour de lui sans souffrir des cervicales.

La voici, toute étonnée de se retrouver dans la forêt.

Beachie 

Mais n'anticipons pas.

Premier chapitre : vers le sud

Les stations balnéaires aux noms évocateurs* se succèdent : Lido Adriano (qui fête cette année ses 50 ans), Lido di Dante, Lido di Classe, Lido di Servio. Le parcours Adriabike s'arrête déjà à Lido di Dante mais le petit peloton de bicyclettes piémontaises qui accompagne Beachie depuis quelques kilomètres lui indique comment trouver le parcours "Dunes et pinède" qui relie Classe à Lido de Classe. Une piste très classe et presque sans racines, contrairement au parcours équestre sur lequel elle a cahoté pendant un certain temps avant de se rappeler qu'elle n'est pas un cheval.

Mais après avoir vu Ortazzo

Ortazzo 

et ses cabanes de pêche,

 Cabanes de pêche

elle s'est retrouvée parmi les baigneurs en maillot et les négoces d'article de bain de Lido di Savio. Alors, ses freins ont poussé un long gémissement et elle s'en est retournée à toute allure vers la forêt (enfin, à toute son allure).

 

Deuxième chapitre : vers le nord

Le parcours Adriabike va jusqu'à Venise !

A Marina di Ravenna, Beachie prend le bac pour rejoindre Porto Corsini.

 Marina di Ravenna

Puis elle traverse Marina Romea et Casalborsetti.

  Marina di Ravenna

Elle poursuit vers l'ouest et peu après elle se retrouve entre le Reno et le Delta du Pô !

 Reno et Delta

 

Beachie mérite bien d'être louée. Maintenant, en attendant son prochain humain au BICI NOLEGGIO** du camping, elle est contente. Contente d'avoir découvert le cycloTOURISME (qui n'a pas que des points communs avec le CYCLOtourisme) et d'avoir pu communiquer avec des vélos d'espèces et de régions diverses.  

* Lido veut dire plage

** Location de vélo

 

Encore des photos 

 

  

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 08:00

Aujourd’hui, samedi 2 août, notre calendrier nous proposait la deuxième édition des «Trois Vallées» (Durance – Méouge – Jabron), cette fois-ci au départ de Volonne, de manière à pouvoir boire le café avant de rouler. Créée l’an dernier par Jean Y., cette première connut un franc succès avec 13 participants, malgré la grande transhumance entre juilletistes et aoûtiens. Cette année, en ce samedi identique à part la date qui a reculé d’un jour, les «risques d’orages, averses orageuses ou orages», annoncés par diverses météos ont décimé les troupes et seuls trois téméraires, Jean-Louis J., Jipi et bien sûr Jean Y., notre «Gentil Organisateur» se sont présentés sur le parking de la poste, à Volonne. Jipi frissonne - pas de froid ! – car il a régulièrement passé des vacances ici ou dans le village voisin de Sourribes pendant une trentaine d’années. D’ailleurs, il fut bien surpris de voir les allures de «Golden Gate Bridge» qu’a pris le nouveau pont sur la Durance !

 

Petit-déjeuner et café tranquillement savourés, plein d’eau effectué à la belle fontaine-lavoir qui arbore fièrement une fresque à la mémoire de la Route Napoléon, huit heures sonnent lorsque nous grimpons sur nos machines pour cycler gentiment sur la petite route de la rive gauche de la Durance, bien moins chargée que sa nationale homologue de la rive droite, surtout en ce jour de chassé-croisé.

Je vais essayer de ne pas trop décrire les magnifiques paysages que nous allons rencontrer tout au long de cette superbe randonnée car Denis l’a très bien fait l’an dernier. Au fait, pourquoi ai-je parlé de Mousquetaires dans mon titre ?

  

Tout simplement parce que, comme eux, nous allons bientôt nous retrouver à quatre… De plus, le bleu et blanc ne dépareille pas avec eux !

Le Plateau du Plan, à l’embranchement de Sourribes, le Pont sur le Vançon, la Côte des Bormies, le Plateau de Salignac et la fabuleuse arrivée en vue de la Citadelle de Sisteron vont me rappeler d’innombrables souvenirs. La suite m’est moins connue et nous nous régalerons sur des plateaux verdoyants au-dessus de la vallée avant de descendre au pied de Valernes, joli village perché que nous devrons bien sûr escalader !

 

Tiens, voici D’Artagnan, en l’occurrence l’ami Jean-Claude ACHARD, venu en voisin de Mison ! A partir de là, par de toutes petites routes, quasiment dénuées de tout véhicule motorisé, nous passerons Vaumeilh, franchirons le Col de Grêle (728 m), admirerons le fantastique point de vue de Sigoyer (838 m), surmonté de son château ruiné, resterons en hauteur jusqu’à Melve (833 m), encore un village où il fait si bon vivre, avant de descendre en bons lacets vers la Durance. Jean et moi-même verrons un lièvre ou un lapin traverser le macadam devant nos roues, puis un autre, un virage plus bas… Après tout, c’était peut-être le même ! Claret domine encore un peu la vallée alors que Monêtier-Allemont marque notre arrivée au bord de la Durance. Arrêt à la fontaine vantée par Denis…

 

Les nuages du matin, qui nous ont occasionné quelque fraîcheur au départ et semé quelques doutes sur le temps, ont quasiment disparu s’ils bourgeonnent gravement sur quelques massifs. Un franc soleil nous régale de couleurs sublimes et nous laisse entrevoir, peut-être, un jour sans pluie… L’artère plus grande qui rallie Laragne ne semble pas trop encombrée et de jolis passages boisés, sous le village perché de Ventavon, ne nous font nullement languir notre arrivée dans cette bourgade importante, à la circulation assez dense aujourd’hui. Nous nous en échapperons très vite pour remonter les magnifiques gorges de la Méouge, calcaires, dont le niveau est si bas que les eaux semblent peiner à se faufiler entre de nombreux et imposants rochers. Touristes et vacanciers s’y rafraîchissent. Défilé rocheux, pont romain, passerelle : que du bonheur à pédaler céans !

 

Barret-sur-Méouge nous accueille un peu avant midi sur la même terrasse ombragée qu’en 2013… Bien sûr, notre tablée passera plus inaperçue avec ses trois convives (l’ami Achard déjeunant prés de la fontaine avec son repas tiré du sac) mais la chère sera bonne et tout le monde terminera joyeusement la remontée de cette vallée splendide, même avec un peu de vent contraire à la fin. De gros nuages gris, noirs, se forment mais ne daigneront pas nous atteindre et nous roulerons toujours sous un ciel bien bleu ! Séderon (795 m) étend en grimpant ses rues avenantes puis le Col de la Pigière (968 m et point culminant de la sortie) se gravira assez facilement malgré un final un peu plus relevé. Une famille gapençaise, composée d’un couple et d’une gamine qui roule fort bien, s’y repose avant de dévaler avec nous la très longue vallée du Jabron avec ses villages qui fleurent bon le temps jadis, au pied de la fabuleuse barrière de la Montagne de Lure.

Les nuages qui tournent me font préférer rouler plutôt que de marquer une pause rafraîchissement. Mes camarades acquiescent et nous saluerons l’ami Jean-Claude qui remonte vers Sisteron avec les Gapençais. Une fois la Durance retrouvée, nous remontons sur le plateau de Salignac avant de nous laisser glisser vers Volonne sans que la moindre goutte n’ait humidifié nos échines ! Dommage que quelques-uns d’entre nous aient joué aux «poules mouillées» alors que les téméraires sont rentrés secs et ravis de cette somptueuse sortie de 142 kms (d’après la carte Michelin) et 1470 m de dénivelé!  

 

Bien sûr, la BBF sera de rigueur avant un retour vers nos pénates qui s’effectuera sans le moindre bouchon. A Marseille, quelques gouttes sur le pare-brise nous feront tout de même remarquer que nous l’avons échappé belle… La fortune ne sourit-elle pas aux audacieux ?

 

3/8/20013 : Enfin une innovation     

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27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 13:38

En effet, bien que figurant au calendrier plusieurs fois dans l’année, cette charmante station balnéaire, réputée pour ses plages, son casino et ses vins, n’accueille quasiment jamais notre peloton ; bien sûr, elle n’y est pour rien !

BandolEn ce samedi 26 juillet, celui du chassé-croisé des juilletistes et des aoûtiens, une quinzaine de nos cyclos, dont une seule féminine, sirotent gentiment leur café à la Ciotat, attablés sur une terrasse au bord de la rade aux eaux si calmes, limpides. La chaleur ne se manifeste pas encore et l’absence, certes temporaire, de vent rend la matinée très propice aux belles chevauchées. Bien qu’alléchante (Cassis, la Ciotat, les Lecques, Bandol, le Beausset, Le Camp, Gémenos, 110 kms), celle du jour semble bien loin de faire l’unanimité. Tout le monde se régalera à surplomber les plages d’Arène Cros qui attirent déjà quelques baigneurs et amateurs de soleil. Avant même le deuxième bord de mer (le Liouquet), la majorité du peloton décide de tailler gras dans le programme établi pour suivre une petite route, certes mignonne, qui va rejoindre le Brulât ou la Vallée du Silence, cette dernière pouvant être parcourue en respectant le road-book. A quoi ça sert que nos copains de la commission des parcours se décarcassent à l’année longue ?

C’est un peu ce que pensent les cinq «rescapés» (Denis, Gérard, Noël, Yves et votre serviteur) en continuant leur balade au-dessus des flots. Au rond-point desservant St-Cyr, Les Lecques et La Cadière, quelques tergiversations auront lieu mais - et j’en suis le premier surpris - ma proposition de longer la Grande Bleue jusqu’à Bandol (donc le programme officiel) ralliera tout le monde !

La circulation n’est pas encore bien dense, et nous nous régalons à contempler les plages des Lecques, quasiment désertes en cette heure pas encore bien avancée, le joli port de plaisance de la Madrague avant de courber l’échine à travers le vignoble pour grimper la bosse qui rejoint la route de Port d’Alon. Un petit bout de nationale, certes grimpant, ne nous oppose pas un charroi monstrueux et la belle descente vers Bandol, par les Quartiers Ouest, dépose cinq cyclos ravis sur le port puis l’esplanade de Bandol. Je pense que pour certains c’est une découverte !

Le CastelletEnsuite, nous traverserons le vignoble de Bandol, entre les villages perchés de la Cadière et du Castellet, nous offrirons une pause fraîcheur sur la place de la fontaine au Brulât, suivrons tranquillement la délicieuse et verte Vallée du Silence, rejoindrons le Camp, Cuges puis Gémenos où nos routes divergeront. En effet, Yves, Gérard et Noël rentreront directement, avec un mistral un peu gênant, alors que Denis et Jipi iront déjeuner à Beaudinard, au boulodrome, de fort belle manière et dans un cadre ombragé et sympathique si l’attente sera un peu longue à cause de l’affluence, en compagnie de Jean-Louis J., venu en voiture pour partager un repas entre amis ; gentille attention !

Nous rentrerons par Peypin et le Régage, ne souffrant ainsi aucunement du vent qui s’est un peu renforcé, clôturant ainsi une fort belle journée. Je regrette simplement qu’un plus grand nombre n’ait pas suivi ce magnifique parcours du calendrier …

Pour terminer, les chiffres de Denis (pour les deux «à la journée») : 138 kms, 1650 m D+, 20,8 km/h.

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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 20:21

Pour ceux  qui ne peuvent se libérer ou qui n’osent  sortir à la journée ou qui ne participent à aucune réunion de section pour en connaître les résumés, alors si vous jetez un œil à notre blog vous pourrez savoir comment se sont déroulées ces randonnées.

28 Juin : Le Siou Blanc par Solliès.

Au départ de St Menet nous sommes 18 pour aller déguster le traditionnel café à Cuges. Ensuite l’ascension vers Le Camp disperse le peloton et la séparation en plusieurs groupes se fait en son sommet. Le tour du circuit du Castelet attire la grosse majorité et ce n’est qu’un peloton de 11 cyclos qui part en direction de Signes pour la journée avec repas hors de ses pénates. La prudence est de rigueur pour descendre vers Solliès Toucas  en suivant la vallée du Gapeau car la circulation est dense en ce samedi matin, jour de marché.

Voilà Solliès rejoint sans incident et nous pensons à nous ravitailler en eau car sur les 25 km ou plus de la traversée du massif il n’y a pas de fontaine. Par précaution les municipalités ont apposé sur ces dernières  « eau non traitée » ou « non contrôlée » et si vous craignez il ne vous reste plus qu’à acheter une bouteille d’eau minérale à l’épicerie du coin. Il fait beau, un peu chaud, un temps à faire du vélo sur cette route pas très bien bitumée mais si tranquille qu’on en redemanderait presque. Toute votre attention dans la descente pour rejoindre la route de Signes car des nids de poule, que dis-je des nids d’autruche se sont formés. Une fois n’est pas coutume la pause déjeuné à Signes fait l’unanimité. Une belle tablée sous les ombrages où chacun déguste ses achats faits en boulangerie, épicerie ou ailleurs.

Nous remontons vers Le Camp et allons vers Le Caunet, grand ou petit au choix puis séparation col de l’Ange-La Bédoule en deux groupes. Celui de La Bédoule se scinde en deux entre nordistes et sudistes avec pour ces derniers direction « Gineste ».

Une très belle journée, une rando sans incident et une très bonne ambiance et camaraderie.

Les 11 : JP Bo-Bernard-J Marc (1er passage au Siou Blanc)-Daniel-Antoine-Anne-JL J-Gérard-Yves-Jean Y-Denis

150km  1725 D+    6h57’   21,5km/h

Siou-Blanc

signes square

12 Juillet : Varages (83)

Départ à 7h depuis St Menet, 22 cyclistes pour fêter l’anniversaire de notre ami Paulo au bar de son ami à Moulin de Redon. Il faut « tronçonner » ce gros peloton pour monter la Sambuc car une si longue file et une circulation automobile dense pourraient  nous causer quelques frayeurs. Au rond point de Nans la majorité part en direction du Plan d’Aups et la Sainte Baume, notre vétéran Jean Ch comme à son habitude fait le tour du golf et il reste un paquet de 13 (Bernard ?) pour direction Varages. Nous n’empruntons pas la grande route en direction de St Maximin mais la plus petite et moins fréquentée en face de Rougiers. La traversée de St Max ne nous pose pas de problème, direction Seillons source d’Argens, Brue Auriac où nous avions déjeuné l’an dernier quand nous le faisions en sens inverse. Nous pointons notre nez au pied de Varages à 11h. Un peu tôt pour déjeuner et nous souhaitons aller à Rians à une douzaine de kilomètres. Thierry, lui qui il n’y a pas si longtemps a monté le Ventoux se sent un peu fatigué, il a une grosse faim. Bizarre, vous avez dit bizarre. Il suit le groupe qui traverse cette belle campagne sans de grosses difficultés routières. St Martin, Esparron, Artigues et son château et voici Rians atteint un peu avant midi. Ouf pour notre président, il va enfin pouvoir se ravitailler.

Séparation des sandwiches et des fourchettes. Le choix prend trop de temps pour René qui file vers Pourrières nous laissant à notre réflexion. Je prends sa roue, Jacques suit et JLouis mit un peu plus de temps à se décider laissant Louis un peu esseulé parmi le clan fourchette. Nous roulons bon train et atteignons Pourrières et sa place ombragée vers 12h30. Nous allons troquer notre sandwich par une andouillette-frites-salade. Pas diététique dirait Thierry mais  c’est bien  meilleur qu’un jambon-beurre. Je ne vous détaille pas le menu complet, vous saliveriez.  Louis passe sans s’arrêter alors que nous n’étions pas encore servis, un peu amer, Noël s’arrêtera au retour de Rians et profitera de la liqueur offerte par l’aubergiste.

Ensuite retour classique par Trets, le Jaillet, Valdonne, Auberge Neuve Etc… un circuit que vous maitrisez parfaitement.

Les 13 : Thierry-JP Bo-Bernard-Louis-René-JLouisJ-Gérard-Yves-Christian-Pierre-paul (dit Paulo)-Noël-Jacques S-Denis

155 km      1690 D+   6h24’  22,9 km/h

Varages

Carces14

19 Juillet : Lac de Carcès

Un nouveau départ à 7h de St Menet  et à nouveau 22 cyclos s’élancent pour la sortie de la matinée ou pour une des plus longues en dehors du « triangle provençal » le lac de Carcès. Pour son changement de dizaine Yves nous offre le café à Cuges.  Au Camp après cette ascension bien connue nous faisons une photo de groupe. Il valait mieux car nous ne sommes que 9 pour le grand parcours (Carcès) plus ceux qui persévèrent pour le tour du circuit, quant aux autres,  direction le Brülat et Le Beausset.

Une lente crevaison de ma roue avant nous retarde légèrement à Méounes, mais nous ne sommes pas à 5 mn quand nous partons pour 8h de vélo au minimum. Déplacée cette année au mois de Juillet alors qu’elle prenait date en Avril ces dernières années cette sortie est toujours aussi sympa et  à mon point de vue les routes sont moins fréquentées en cette saison entre Néoules, Garéoult, Besse sur Issole, Cabasse. Jusqu’à Carcès où nous étions pour rejoindre Fayence fin Avril. Le lac est bien plus bas qu’en cette période, nous faisons la photo et allons essayer de casse croûter à Carcès. Même partis à 7h nous y arrivons légèrement avant midi, heure de l’apéro et les terrasses sont bondées car il y a également le marché. Nos habitudes sont contrariées et les « vieux » n’aiment pas perdre leurs habitudes, voir pour les sorties du jeudi. Finalement nous achetons en boulangerie et épicerie pour nous retrouver au bord du Caramy (rivière), ombre et fraicheur. Bon repas, bonnes blagues, bonne ambiance. Le café nous est offert par JLouis qui ne cesse de fêter son anniv. La température a bien grimpé mais ce n’est pas la canicule, jamais plus de 35° et le vent nous est favorable, la moyenne le prouve.

Nous voici sur le chemin du retour mais cette année grâce à Louis, fin connaisseur des petites routes et traverses, pas question comme en 2013 de filer vers Correns, même si c’est la ville la plus écolo et bio de la région. Donc sans erreur nous allons vers Le Val, Bras, Tourves pour prendre un peu d’eau toujours non contrôlée ; retour classique par Rougiers et la Sambuc, mais vent arrière c’est bien plus simple que lors de notre retour de Fayence ; à St Zach c’est la pause BBF offerte par la section, elle n’en est que plus délicieuse. Pour corser la sortie en compagnie d’Yves, Noël et Franck nous allons grimper Peypin et le Régage (une première pour Franck) où notre ami Nono laisse ses dernières cartouches. Invité à passer par Ch Gombert il décline l’invitation. Nous revoici presque arrivés. Que cette journée fût agréable, on en redemande.

Les 9 : Thierry- Louis- Noël- JLouis J- Gérard- Yves- Franck- Paulo- Denis

  191 km        1700D+     8h17’       23,1 km/h (merci au vent favorable)

Les photos de Louis G.

LAC DE CARCES : la barre des 200 Kms franchie

 

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 21:14

Faute de randonnée Mout/Mout cette année en raison de la convalescence de Pierre (à qui je souhaite une prompte consolidation de son poignet), j’ai décidé néanmoins de planifier un WE montagnard en amoureux pendant nos congés estivaux. Et ce sera dans le massif du Vercors, compte tenu des nombreuses routes classées « vertes » par Michelin, pas si éloignées de chez nous. Le quartier général est établi à St Nazaire en Royans, proche de Valence. Nous ferons une journée, suivie d’une matinée, pour ne pas épuiser ma moitié, la chaleur étant significative en cette mi-juillet. Au programme la Combe Laval, le col de la Machine et ses voisins, les Gorges de la Bourne entre autres réjouissances.

JOUR 1 : 115 kms 1950 D+

Après quelques kms de plat nous arrivons à St Jean en Royans et dès la sortie du village les choses sérieuses commencent. Heureusement que la montée se fait à l’ombre des noyers puis des châtaigniers car la chaleur est La Combe Lavalde la partie. Soudain, nous émergeons en bordure de la Combe Laval et nous en prenons plein la vue : la route très escarpée à flanc de falaise est une merveille, d’autant qu’elle est peu fréquentée. L’ascension se poursuit jusqu’au col de la Machine puis Lente (aucun rapport avec une petite bête ni notre progression) et nous traversons la forêt du même nom pour parvenir au col de la Chau. Cette partie du Vercors a été le sinistre théâtre de lourds combats durant la seconde guerre, la descente du col sur Vassieux-en-Vercors en témoigne avec le Mémorial au sommet et la Nécropole au pied. Vassieux-en-Vercors fait partie des villages classés compagnons de la libération.

La pause méridienne se fera là, avec ravioles oblige, la spécialité de la Drôme. L’après-midi nous mènera vers la Chapelle en Vercors, terre de Raphael Poirée multiple champion du monde de biathlon. N’oublions pas que le Vercors est le paradis du ski de fond. Nous laissons les Grands Goulets sur la gauche, dont la route initiale a été fermée pour être remplacée par un tunnel, et continuons notre progression vers les Gorges de la Bourne. Arrivé au pont de la Goule Noire je parviens facilement à persuader ma moitié (avec un peu de mauvaise foi je l’avoue) de prolonger notre balade vers Villard-de-Lans et remonter les Gorges plutôt que de les redescendre. Le jeu en vaut la chandelle car la route s’insinue à travers la roche et j’ai une sensation d’oppression rarement ressentie à vélo, tant la route est encaissée. La sortie des Gorges est enfin là, et nous poursuivons la montée vers cette station de ski connue pour être ville étape du Tour depuis 1985, et fort fréquentée en ce moment. Nous reprenons des forces liquides et solides avant le retour où nous longerons les Gorges de la Bourne versant nord jusqu’à St Nazaire en Royans.

JOUR 2 : 60 kms 1070 D+

Départ identique à la veille, mais à St Jean en R nous attaquons le versant Est de la vallée en direction de Léoncel et son abbaye Cistercienne datant de 1137, implantée là en raison de son isolement propice au développement spirituel exigé par la règle cistercienne et l’eau qui y sourd, au milieu de ce massif karstique où l’eau est rare. La pente est moins rude que la veille, en grande partie également en sous-bois. Arrivés à Léoncel, 2nous devons bifurquer vers la droite et le col de Tourniol, et j’ai pendant quelques instants senti les foudres de Nadine qui se croyait parvenue au sommet, alors que la pente s’accentuait nettement pour les 3,5 kms restant. Mais comme elle se décrit elle-même « un diesel » (les anciens moteurs, ceux qui avaient besoin d’un temps de chauffe, pas les HDI d’aujourd’hui !), elle finira l’ascension facilement malgré la chaleur. Le retour après une descente raide et technique et une traversée des champs de tournesols, maïs, blés et bien entendu noyeraies, s’effectuera agréablement, malgré mon éclatement à l’avant sur un caillou masqué par la visibilité mi-ombre mi-soleil en sortie de virage. Un dernier repas sera pris à notre hôtel/restaurant où la patronne nous offrira les consommations.

Nous retiendrons l’adresse de l’hôtel où l’accueil était des plus conviviaux, malgré le trafic routier qui n’a pas perturbé notre repos, les chambres donnant sur le lac. Nous n’avons pas écumé toutes les routes vertes environnantes, et les ravioles à toutes les sauces sont un bienfait pour les cyclos.

4Ascension des cols :

·          Gaudissart 889m

·          La machine 1011m

·          La Chau 1337m

·          Proncel 1100m

·          Tourniol 1145m

3 

 

   Les photos

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 20:40

21 et 22 Juin 2014      

 Sortie des archives de notre secrétaire JR il nous est proposé pour le solstice d’été et sur deux jours la randonnée au départ de Rustrel (84), l’ascension du Mont Ventoux depuis Sault et la montée de Lure depuis Valbelle par le Pas de la Graille avec étape à Montbrun les Bains (26). Notre président prit les affaires en main et mit sur pied ce weekend cycliste.

P1070179Aux différentes réunions mensuelles le nombre d’inscrits est différent, entre les entrants et les sortants pour finir à dix plus deux accompagnatrices que nous ne remercierons jamais assez pour le port des bagages. Rendez-vous est fixé à 7h30 à Rustrel au cœur du Colorado provençal et s’il n’est pas trop éloigné de Marseille il n’en faut pas moins de presque deux heures pour parcourir la distance. Aucune difficulté pour stationner nos nombreux véhicules car de multiples parcs de stationnement sont à notre disposition. Notre peloton s’étoffe de 50% avec la venue de cinq collègues venus se mesurer uniquement au Ventoux.

La journée s’annonce agréable, peu de vent, ciel clair. Aurons-nous chaud dans le Vaucluse ? Le petit déjeuner est pris en terrasse et nous mettons en route vers huit heures. Les plus pressés sont déjà bien devant. A travers champs d’oliviers, de vignes, de lavande et de blés bien blonds, nous cheminons à une allure cyclotouriste en profitant des paysages. St Saturnin, Javon, St Jean de Sault où nous remplissons nos bidons à la belle source face à une aussi belle chapelle. Au café, Bernard nous annonça que ce jour une grande manifestation cyclotouriste était prévue sur le mont chauve. Il avait bien lu car il s’agit de la Cannibale parrainée par Mr Eddy Merckx, une concentration d’environ trois milliers de Flamands. Arrivés à Sault où se tient un point ravitaillement et contrôle, les vélos foisonnent et de toutes sortes ainsi qu’une multitude de maillots multicolores. Nous continuons notre route car pas moins de 26 km d’ascension nous attendent. Le peloton s’est reformé et chacun va y aller à son train, rapide ou de sénateur. Nous croisons, nous doublons, nous nous faisons doubler par des centaines de cyclistes et de nombreuses féminines. Depuis notre dernier passage ils ont refait la route, c’est un billard, magnifique. A travers bois nous montons facilement. Je reste en compagnie de Thierry, Michel G et René.  Un petit mot d’encouragement aux Belges que nous doublons car ils n’ont pas tous le profil d’Eddy mais ils ont le courage de participer à cette manifestation. Sans empressement, nous approchons du Chalet Reynard où comme en 2013 nous pourrions faire un arrêt buvette mais c’était sans compter sur cet  envahissement belge. Les spectateurs sont derrière les barrières pour encourager, leur appareil photo ou iphone en main pour immortaliser le passage ; Thierry aurait bien aimé remplir son bidon mais la fontaine est fermée, pas idiot le bistrotier. Prendre une boisson au bar nous prendrait trop de temps car ceux qui nous devancent doivent être au P1070164sommet. Nous décidons de continuer mais quelques hectomètres plus haut la fontaine de La Grave coule, l’arrêt est tout trouvé pour se requinquer et nous ne sommes pas seuls à ce point d’eau. Maintenant, la pente est bien plus raide, les six derniers kilomètres nous font mettre le braquet tout à gauche et user du triple plateau pour ceux qui en ont, n’est-ce pas Michel ? Michel notre toubib qui souffre et se plaint d’un point au côté n’est pas au mieux de sa forme. La stèle à la mémoire de Tom Simpson est prise d’assaut, les photographes sont en action. Je m’arrête légèrement plus haut devant la stèle à la mémoire de Pierre Kraemer dit le « Gaulois », un simple cyclotouriste décédé dans la neige en Avril 83 en se rendant à un Pâques en Provence. Evidemment moins fréquentée et moins photographiée ce jour par ces nombreux cyclistes. Il y a même une troisième stèle pour honorer tous les Belges qui gravissent ce sommet mythique. A l’approche du sommet, il faut redoubler de prudence car de nombreux piétons descendent, des cyclistes perclus de crampes poussent leur monture, d’autres descendent à vive allure. Prudence, prudence. A de multiples reprises, nous avons été photographiés. Si au même instant se produisent un crime, un adultère, un détournement de fonds, nous ne pourrons être inquiétés car notre bobine apparaîtra sur les pentes bien ensoleillées du Ventoux.  Grand virage à droite et nous voilà au pied de la grande antenne rouge et blanche, que tout le monde connaît pour l’avoir vue de près ou de loin et sur de nombreuses photos. Il est difficile de se frayer un chemin tellement cette petite place est encombrée de cyclistes, de piétons, de marchands ambulants etc…etc… Il ne fait même pas froid et il n’y a pas de vent, c’est si rare et il faut le souligner. Notre président qui est en reprise vélo après sa maladie ferme la marche. Une boisson, la photo sous le panneau qui indique Ventoux 1912 où les places sont chères, et il faut penser à continuer notre cheminement jusqu’à Malaucène où nous pourrons certainement déjeuner. Tout travail méritant salaire, tout effort demande des calories. Alors quoi de mieux qu’une bonne table, n’est-ce pas ? Nos cinq gaillards qui n’ont au programme que le « Ventoux », un gros morceau tout de même, descendent au Chalet Reynard pour déjeuner d’un « hamburger », une première pour Bernard mais quand on a faim, faute de grives on mange des merles. Au fait, une anecdote, vraie ou fausse : Bernard avait un sac à dos, non pas pour mettre quelque substance régénératrice mais plutôt des chaussures de marche, tennis, basket au cas où il aurait dû faire un peu de marche à pied pour finir l’ascension. Bernard, celui qui dit ça est un farceur, n’est-ce pas ?

Tant que j’y pense pour ma « pomme » 2h02’ pour cette montée de 26 km sans être dans le rouge et rien à voir avec le côté Bédoin. Descente express vers Malaucène qui vu les pourcentages affichés et ma vitesse au compteur (75 km/h) me semble difficile d’autant plus que la forêt n’est pas aussi dense et qu’à certaines heures il doit y faire bien chaud. D’ailleurs certains cyclos remontent et semblent à la peine. Le but de « La Cannibale » (surnom d’Eddy Merckx pour vouloir tout gagner même la plus petite des courses) est de faire le plus d’ascension possible, les trois si vos forces le permettent. Nous voici donc arrivés à Malaucène. Les terrasses sont bondées surtout de cyclistes qui se restaurent. Thierry doit avoir une grosse faim car il s’impatiente et puis il nous faut trouver dix places ! Stop ! Voici ce qu’il nous faut, restauration rapide, c’est inscrit sur le panneau racoleur. La patronne nous installe et en attendant le service un passage au contrôle niveau s’impose, le bar où la T° est bien plus fraiche que sous les parasols. Ah que cet anis (pas de pub) bien frais et mérité avec deux glaçons est agréable à déguster. Le service est assez rapide donc pub non mensongère, nous prendrons une glace et le café avant de poursuivre notre route. Quelle heure est-il ? Bien 15h et 60 bornes à parcourir. Ma proposition de couper en évitant le passage à Vaison la Romaine est rejetée. Allons voir le pont sous lequel coule l’Ouvèze dont la crue de Septembre 92 fit 37 victimes et des dégâts considérables. Revoyez-vous ces images ? Ces caravanes emportées par les flots et coincées sous l’arche ? Triste épisode pour cette ville encore meurtrie. Le temps presse, nous ne visitons pas la ville gallo-romaine, une autre fois et pas à vélo. Pas le temps, et oui ce temps qui défile trop vite.

P1070194Personne du groupe ne possède de carte routière. Pas de Michel Ga, pas de Jipi. Je comptais sur Jean Y. Il n’a même pas fait une copie. Donc trouver Puymeras  n’est pas une simple affaire. J Pierre Bo se renseigne et file après renseignement dans la bonne direction mais oublie que dans certains carrefours ou giratoires il vaut mieux assurer et savoir si nous sommes tous dans sa roue. Un peu étourdi je me perds avec Franck (vélo allongé). Appels téléphone pour secours, demande à des gens du pays, retour sur nos pas, nos roues devrais-je dire et j’opte pour direction Mollans/Ouvèze. Pour nous plus de cols, Fontaube ou Aires que certains maudiront car ils en ont plein les jambes de grimper, mis sur le bon chemin par un cyclo du coin nous optons pour les gorges du Toulourenc. Et qui voyons-nous arriver en sens inverse, Thierry et J louis. Oh les déserteurs. Ils shuntent les cols. Ont-ils gagné au change car ces gorges grimpent également et le soleil cogne fort. Les mollets de Thierry rosissent mais la crème solaire est là. Ouf, sauvé.  Si tu lèves la tête tu vois le sommet très loin ou bien tu te réconfortes en surveillant les poteaux téléphoniques, une astuce de Max. En principe ils passent au sommet mais pas cette fois-ci mon cher Max, cette fois-ci il fallait surveiller les poteaux électriques. C’est magnifique, je prends du plaisir, le Toulourenc coule tout au fond, on voit de nombreuses cultures, une petite route qui serpente. J’admire, c’est tout ce que permet un déplacement à vélo. Enfin un village, une fontaine, un banc à l’ombre. St Léger du Ventoux je crois. On s’asperge, un bain de pieds pour JLouis, un bidon d’eau, une demande de bar à une dame et la guinguette nous est indiquée. Une pause s’impose avant de rejoindre Montbrun les Bains. On se conte les erreurs de parcours, le changement d’itinéraire mais je félicite Thierry pour avoir fait un si long et si difficile parcours avec si peu d’entrainement. Je pense qu’il fait tout ça au moral car physiquement c’est juste. Maintenant, on va se laisser glisser vers Montbrun, façon de parler car c’est une légère pente à 1%. Voici le carrefour, Brantes sur notre gauche, Savoillan à droite. C’est tout plat pour arriver au pied de Montbrun. Voici Sylvie qui est à notre recherche ou plutôt de Thierry. Comme pour atteindre le gîte une bosse à 10% sur deux km nous est proposée, Thierry et JLouïs ne se font pas prier pour monter dans la voiture. Le gîte se trouve loin de la ville. En ce jour d’été et de la fête de la musique nous ne serons pas dérangés par les fausses notes des musiciens amateurs, un bon point.

Tout le groupe est bien rentré au port sans aucun incident et fiers d’avoir pu faire une si belle étape avec pour premier objectif la montée du Mont Ventoux où nous n’étions pas seuls et de voir la souffrance de certains, celle-ci soulage la vôtre, d’avoir pu ajouter pour certains, les cols de Fontaube et Aires sans oublier d’autres bosses non décrites sur la feuille de route. Si nous prenons le temps (montre), si le temps (météo) le permet dans une journée nous pouvons accomplir de belles choses ce qui fut le cas ce 21/6/14, le jour le plus long.

Maintenant fêtons cette agréable journée. Béatrice nous offre pour son anniversaire l’apéritif. Retour dans notre jeunesse en rejoignant notre chambrée, neuf dans des lits superposés sur une petite surface, Thierry et sa famille bénéficiant d’une chambre à part. Tout se passera bien. Le repas est correct, assez copieux pour des cyclos ayant dépensé beaucoup de calories ; le vin rouge un peu décapant pour les tuyauteries un peu bouchées, le rosé bien supérieur. Pour nous pas de fête ce soir. Demain nous irons rendre visite à Lure. Du repos s’impose.

Samedi 21/6 : 142 km   2675 D+   7h32’  18,9 km/h

Malgré la promiscuité de la chambre la nuit fut calme. La symphonie des ronfleurs n’eut pas lieu à croire que certaines réputations sont surfaites. Un bon sommeil réparateur et après un passage aux toilettes et salle de bains commune il est temps de prendre un copieux petit déjeuner. Café, thé, lait, chocolat, chacun peut choisir à son goût avec évidemment beaucoup de tartines que nous pouvons beurrer à volonté. Il faut maintenant substituer la tenue civile pour celle de cycliste et se préparer mentalement pour une deuxième journée consécutive de vélo avec un gros morceau à passer, la montagne de Lure nommée par certains le petit Ventoux tant son sommet très pierreux est ressemblant. Il nous faut trouver un point de chute pour la pause méridienne et St Eitienne les Orgues est bien trop loin. Avec l’accord de Sylvie notre accompagnatrice, nous décidons de pique-niquer au sommet de Lure si le temps le permet ce qui a l’air d’être le cas du moins vu de Montbrun. Thierry fatigué par sa chevauchée de la veille ne roule pas et avec sa fille et son épouse ils sont mandatés pour les achats.

ventoux-lure14 1619Vers 8h nous quittons le gîte d’étape de La Villette pour nous regrouper au pied de Montbrun les Bains dominé par les vestiges de son château médiéval. Les thermes ont été remis aux normes et la cité retrouve toute sa notoriété d’antan. Après la traversée du village où se trouvent de nombreux commerces, nous attaquons la montée vers le col de Macuègne, une mise en jambes sympa car les pourcentages ne sont pas importants, 5 à 6%. Sur notre droite, de magnifiques paysages que nous prenons le temps d’admirer, nous passons Barret de Lioure avant d’atteindre le sommet. Regroupement, belle descente et nous nous dirigeons vers le col de La Pigière, bien plus court et peu difficile. Dans la plaine en suivant le Jabron (rivière), après avoir traversé les Omergues, St Vincent/Jabron et Noyers sur Jabron, nous tournons sur notre droite pour rejoindre au kilomètre 47 Valbelle, au pied de la montagne de Lure. Petite pause, plein au robinet des bidons et c’est parti pour 25 km d’ascension. On monte, on descend, un peu de plat dans une belle forêt, bon dieu que ça sent bon la campagne. Dans le Ventoux, nous pouvions nous distraire en contemplant les nombreux cyclistes, ici rien de tel, il n’y a pas âme qui vive, le calme le plus absolu. A mi pente, les plus costauds s’en vont, je suis en compagnie de Béa et J Marc qui n’ont jamais grimpé cette face. On ressent la fatigue de la veille, quelques muscles douloureux et surtout une sensation de brûlure aux pieds. Quelques bouts droits qui usent le moral, les bornes kilométriques installées ne défilent pas à vive allure et parfois le pourcentage annoncé vous scotche au goudron. La brume sur les Alpes nous empêche de les voir, nous atteignons enfin le Pas de la Graille à 3 km du sommet de Lure. Un arrêt est nécessaire pour soulager nos pieds. Cette pause fait du bien aux jambes et au moral. Ils ont décidé de nommer le sommet « Col du pas de la Graille », il ne nous reste plus qu’à y accéder ce qui sera fait dans quelques minutes. Le casse-croûte nous attend, Thierry et Sylvie sont au top : Jambon de pays, saucisson, pâté, vins rosé et rouge, côtes du Ventoux le bien nommé, un temps magnifique, ce ravitaillement est génial. Je crois que tous les participants apprécient cette bonne initiative. Le plus difficile est derrière nous, les deux massifs, Ventoux et Lure sont conquis. A grande vitesse, nous descendons vers St Etienne les orgues pour déguster un café et pour certains en récompense sucer une bonne glace. La température est plutôt suffocante par rapport aux 1750 m d’altitude au signal de Lure.

Il nous a fallu 2h02’ pour atteindre le sommet, autant que pour le Ventoux.

Colorado provençalIl nous reste 40 km pour regagner Rustrel. Il n’y a pas que des descentes, quelques faux plats montants, nous allons chasser la canette mais les villages sont haut perchés et nous sommes à leur pied, comme Banon ou Simiane. Un arrêt bistro s’impose ou après une « Heineken » réparatrice l’hôtelier nous remplit les bidons. Maintenant, nous pouvons rejoindre notre point de départ. Nous récupérons les bagages, une toilette sommaire au véhicule, nous n’avons pas encore les bus avec douche et pour clôturer ce weekend avec presque tout le groupe nous prenons un verre. Pour son premier périple sur deux jours, c’est Jean-Pierre Bo qui met la main à la poche car il est très heureux d’avoir pu accomplir cette belle randonnée sans être trop à la peine. Voilà, chacun va regagner son domicile avec encore deux bonnes heures de voiture. Comme la G/M (ex Gauthier-Moutin) est annulée suite à la blessure de Pierre, il ne nous reste plus que des sorties à la journée avant le critérium ASPTT à Mèze. A bientôt.

2ème Jour :   135 km     2300 D+    6h57’   19,4 km/h

Les 5 du Ventoux : B Delacour-G Motte- P Gendre-D Fanteria-M Guisset

Les 10 Ventoux-Lure : T Auriol- JL Jouve- R Grassi- JMarc Esclangon- JSola- Béatrice Roudière- J Pierre Bouquetot- Franck Pichon- J Yeghiazarian- D Berthomieu.

Accompagnatrices : Sylvie et Eva Auriol.

Les photos de Thierry

Cols de Fonbelle-Lure le même jour

 

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6 juillet 2014 7 06 /07 /juillet /2014 12:27

convivialitéVotre blog vous offre un nouveau service pratique : vous pouvez désormais vous signaler lorsque vous payez votre tournée. Cela facilitera la tâche du Contrôleur Auto-Proclamé des Anniversaires et celle de ses informateurs dans leur mission de lutte contre la fraude au café.

Mission tout à fait légitime mais qui comporte inévitablement une marge d’erreur. C’est ainsi que nous avons assisté hier au lancement d’une campagne d’information à l’encontre de l’un d’entre nous (absent bien sûr) accusé d’avoir oublié son anniversaire, et cela aurait pu aller très loin* s’il ne s’était trouvé un témoin oculaire pour le disculper.

Alors n’hésitez pas, enregistrez-vous ci-dessous, en commentaire, aussitôt que vous vous acquittez de votre café annuel et de préférence avec l’appui d’un témoin. Mais s’il-vous-plait pas de dénonciations.

* Très loin, et même jusqu’au départ de la personne incriminée, comme cela était arrivé suite à une campagne rondement menée par le Contrôleur de l’époque et qui s’était conclue par une prise à partie virile.

 

 

 

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 19:59

Ainsi en a voulu une grève de la SNCM qui nous a déroutés à 100 kilomètres de l’arrivée… Enfin, un voyage c’est un peu comme le couscous : sans piment, c’est fade !

Sardaigne14Cette année, le Tour de Sardaigne en cyclocamping, bien sûr en autonomie totale, figurait au programme de Thierry P., et Jipi, du vendredi 13 (on ne rit pas) au lundi 30 juin. Le récit détaillé de ce périple sera bien sûr à lire dans la prochaine Roue Ensoleillée. Quelques impressions, quelques chiffres et un diaporama vous permettront de patienter un brin…

La Sardaigne, c’est des plages de rêve, des bains savoureux dans des eaux turquoise, bleu marine ou vertes, des côtes rocheuses, déchiquetées, blanches, argentées, grises, marron, noires ou en granit rose dans le Nord. La Sardaigne, c’est la tranquillité, l’authenticité, le bien-être, de fabuleux contacts avec une population sensationnelle, surtout si l’on pratique un tant soit peu la belle langue de Dante. La Sardaigne, c’est les grands espaces sauvages à l’intérieur, l’impression d’être seul au monde, avec souvent le liseré bleu foncé de la mer à l’horizon. La Sardaigne, c’est aussi pas mal de cultures variées, du maïs aux rizières, des étangs où pêchent les flamants roses, des industries, aussi, sur un territoire deux fois plus grand que la Corse (c’est la deuxième île de la Méditerranée, en superficie, derrière la Sicile). Oui, c’est tout ça, la Sardaigne ; juste une envie d’y retourner, et vite !

Pour nous, ce fut aussi les rampes pentues à enchaîner, longues ou courtes, les montées de l’intérieur, dépassant les dix kilomètres à plusieurs reprises et parfois très raides, les lourdes sacoches à tirer ou pousser, selon nos machines, les routes enchanteresses des bords de mer, les espaces vides de la Sardaigne profonde, la terre agricole d’un «agriturismo» (tourisme à la ferme), au-dessus de la mer, où tout ce que l’on mange est «fatto a casa», en telle quantité que deux cyclos affamés après une rude journée de vélo n’en viendront pas à bout. C’est aussi l’accueil triomphal, délirant, dans un village au pied du Gennergentu (point culminant de l’île à 1 834 mètres) où l’on nous a dirigés vers le B&B de Daniela, adresse inoubliable s’il en est. Nous rentrons donc enchantés, envoûtés de cette région italienne, véritable petit pays.

SardaigneBien sûr, il y eût les ennuis mécaniques mais, comme me l’a écrit Denis, tant que c’est le matériel, ce n’est pas grave. Des crevaisons à la pelle, comme lors de mon premier voyage cyclo dans l’île en 2007, la colle qui ne tient pas, sûrement à cause de la chaleur (assez supportable car il y a pas mal de vent), un bris de câble de dérailleur pour moi et de chaîne pour Thierry qui s’est montré fort bon mécanicien alors que moi c’était plutôt le genre manœuvre ! Enfin, tout est rentré dans l’ordre et nous roulions très bien lorsque nous avons dû abandonner à regret notre île adorée, rejoindre la Corse, la traverser de Bonifacio à Bastia par la Plaine d’Aléria, très roulante et pas désagréable du tout, rentrer vers Toulon dans des conditions épouvantables sur un navire de la Corsica Ferries (nuit sur la moquette des coursives, «à l’ancienne», pour tout de même 190 euros à deux, dont 60 euros pour nos vélos), avant d’effectuer une dernière étape entre Toulon et Marseille, par la N8. Plutôt «hot», donc, au niveau des épices !

Pour la météo, on va dire grand beau à part quelques averses et orages.

Enfin, les chiffres : 1 377 kms en 16 étapes, du 13 au 29 juin, rentrant au bercail un jour plus tôt que prévu, à cause ou grâce aux changements de programme !

 

Les photos !

Le pied à l'étrier

 

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29 juin 2014 7 29 /06 /juin /2014 17:53

7 Juin 2014        

 Lors de la réunion de Juin suivie de la « sardinade », une première pour moi, notre cher président Thierry sonde l’assistance pour savoir qui se rendra aux gorges du Verdon. Timidement seules trois mains se lèvent. J’annonce que je veux bien y participer mais au départ de Montagnac, comme avant. S’il y a des clients je suis des leurs.

Apéro, sardines, vin rosé la proposition fait son chemin et les candidats s’ajoutent au candidat. Au jour « J » nous sommes pas moins de douze à Montagnac plus deux au départ de Moustiers car René tient à protéger son « petit ». Sauf erreur de ma part il faut remonter à 2007 où nous étions 18 à Trigance (83) pour le repas.

Gorges du VerdonA 7h30 une après l’autre les voitures viennent se stationner sur la petite place de Montagnac. Le café n’a pas encore ouvert ses volets ce qui nous laisse le temps de nous apprêter, de préparer nos vélos. Clac-clac le bistro ouvre ses volets, le traditionnel café peut être dégusté. 8h15 nous nous mettons en route. C’est parti pour 140 bornes mais sur un parcours merveilleux où on en prend plein les yeux, seuls les mollets souffrent.

Premier carrefour et avec Jacques M. erreur d’itinéraire. C’est là qu’on regrette certaines absences, Daniel D. ou Michel G. Sur une longue ligne droite mes doutes se confirment Nous finissons bien par virer sur notre gauche mais aucun souvenir de cette route. C’est une belle chaussée à travers bois mais qui possède quelques rampes qui font se lever les fesses de la selle ; sept ou huit kilomètres avant d’apercevoir le lac de Sainte Croix et ses eaux turquoises, nous remontons vers Aiguines  où nous faisons le plein de nos gourdes après un passage chez la belle boulangère. Voilà, nous sommes maintenant dans les gorges, voici le col d’Illoire (1039), le cirque de Vaumale, la corniche Sublime. Quelques arrêts s’imposent pour admirer ce lieu unique ; de l’eau bien fraiche à la source pour se désaltérer avant une halte à la falaise des Cavaliers et d’emprunter les tunnels du Fayet avant de Point sublimedescendre vers le pont de l’Artuby. Cette année, le saut à l’élastique est remis au goût du jour mais aucun d’entre nous ne s’y laisse tenter. Le soleil est bien haut dans le ciel d’un bleu immaculé, la remontée par les Balcons de la Mescla en direction du petit St Maymes (1070) ne se fait pas sans quelque difficulté.  Mais comme le repas nous attend à Trigance, nous avons du cœur à l’ouvrage. Christian M. actuellement en convalescence est venu nous rejoindre et nous encourager. Belle descente vers Trigance et même si nous avons par précaution et par téléphone annoncé notre venue, évidemment rien n’est prêt, ce qui retardera d’autant le service. Certains préfèrent le pique-nique en extérieur. Quant aux autres un bon croque-monsieur nous est proposé. Nous ne verrons pas la famille Grassi repartie vers Moustiers sans attendre le gros de la troupe.

A 14h nous repartons pour la deuxième demie étape, rive droite du Verdon. Après Pont des Soleils nous roulons assez groupés. En ce WE de Pentecôte, je trouve que la circulation n’est pas très dense et pas beaucoup de motards. Nous avons bien rencontré le club de Château Gombert qui roulait en sens inverse, quelques cyclistes isolés. Nous arrivons au Point Sublime après avoir laissé le village de Rougon perché sur notre droite dans la colline. Le groupe de douze va se scinder en deux peu avant la Palud sur Verdon. Profitant du beau temps ils veulent faire la boucle de 20 km  qui par la Barre de l’ Escalès, le Belvédère de la Maline revient à La Palud. Mais se sont-ils au moins arrêtés pour regarder au fond des Gorges le sentier Martel ? L’autre groupe dont je fais partie continue sa route vers Moustiers en passant par le Belvédère de Mayreste après le col d’Ayens où nous avions essuyé en  2011 un violent orage ;  quelques arrêts avant le col de l’Olivier toujours pour admirer le Verdon et un peu plus loin le lac de Ste Croix. Voici Moustiers que nous laissons sur notre droite et pour rentrer sur Montagnac cette fameuse côte à 15 ou 16% que je ne connais pas car si depuis 2005 j’ai participé à toutes les éditions, je ne l’ai jamais gravie. L’unique fois où je m’y suis engagé nous en avons été interdits cause course automobile. Refoulés nous avons du nous replier vers Riez. ; ça monte aussi mais c’est bien plus souple car dans cette p…… de pente on se fait « pêter » les jarrets. Nous en bavons tous mais pas de plaisir. Ouf c’en est fini nous voici sur le plateau. Si nous étions un peu « maso » ou stakhanoviste du vélo nous pourrions pousser jusqu’à Ste Croix afin d’avoir une nouvelle côte à gravir. Nous rejoignons Montagnac, fourbus mais heureux d’avoir passé une belle journée. Pendant ce temps l’autre groupe a accompli sa boucle et rentrera par Riez. Un peu plus long mais moins éreintant. Ils pointeront leurs nez à 19h00 à Montagnac. BBF consommée ils dîneront sur place et se régaleront. Une journée qui se termine agréablement. Quoi de mieux !?

Verdon route des crêtesVélos rangés nous dégustons en terrasse une bonne BBF bien méritée. Cette fois-ci véhiculé en compagnie de Jacques M. par notre ami Paulo, je vais pouvoir me reposer pour le retour vers Marseille.

1er Groupe : JP Bouquetot-M Malon-J Martinez-PP Rimini-B Roudière-D Berthomieu

       138 km    2490 D+   6h50’   20,3 km/h

2eme groupe : C Bemoharas-O Boulet- JM Esclangon-D Malon-T Peralez-J Sola

   160 km   et  bien 3000 D+ (arrivés à 19h00 à Montagnac)

De Moustiers : Jimmy et René Grassi  (92 km  2100 D+)

Charme et beauté du Verdon

 

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