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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 21:45

De nombreuses photos sur notre triptyque mais aucun commentaire et je pensais que sur 23 cyclos quelqu’un aurait eu le courage de prendre la « plume ». De plus les photos ne sont pas sous titrées donc mis à part les présents pour cette randonnée les absents ne peuvent connaître les lieux que nous avons visités.

Accompagné du vice président à vie, Max B. et de JLouis J. nous arrivons à St Cirgues en Montagne, lieu de notre séjour, dans les temps impartis. Notre ami Max connaît la route dans les moindres détails, radars, virages dangereux, il fallait seulement se remémorer les appellations militaires, à 9h , à midi, à 3h etc… pour prendre la bonne direction. Très bon accueil de notre hôte où nous pouvons nous installer. Nous étions invités à prendre un repas froid pour casse-croûter avant d’aller pédaler l’après midi, quelques kilomètres pour s’imprégner de la région. C’est donc en terrasse de l’hôtel en bord de rivière que nous prenons quelques calories. Jacques et Nadine arriveront plus tard et ne manquent à l’appel sous les ordres du presque autochtone Max que Serge et J Marc. Ils arrivent au coup de sifflet du départ mais ne souhaitent pas se bousculer et prenant connaissance de notre parcours, ils essaieront de nous rejoindre en sens inverse de la marche.

 

Triptyque ardechois

~~Top départ c’est parti pour 19 pédaleurs parmi eux trois féminines, Julie, Béatrice et Claudine. Très beau soleil, air frais car nous sommes à 1000m d’altitude et c’est mieux ainsi car nous attaquons après une courte descente sur une chaussée mal entretenue par une belle bosse, le col de Gage avec des passages supérieurs à 8%. Nous passons près du lac d’Issarles où la plage attend les baigneurs, filons vers Le Beage et les montées successives vont scinder le peloton. Les plus véloces filent et ne respecteront pas le parcours n’ayant pas vu la direction Chartreuse de Bonnefoi. Pour mon groupe sous les ordres de Max « no problem ». Petite route sympa avec des côtes pour atteindre les 1350m et cette fameuse chartreuse. Arrêt culturel s’impose ainsi que photos. Maintenant direction le Mont Gerbier de Jonc, source de la Loire, notre plus long fleuve français. Grimpée relativement facile et pause café ou BBF au bistrot-restaurant que l’autre groupe étant sur l’autre versant, ne verra pas ainsi que les stands où saucissons, jambons, fromages, confitures et miels nous attendent et feront notre bonheur du pique- nique du dimanche. Grâce aux « télécoms » nous pouvons reconstituer le groupe. Voici Sainte-Eulalie, Rieutord et une belle grimpée au milieu de sapins majestueux, une forêt magnifique où sous Colbert ceux-ci servirent à construire de nombreux navires. J’ai pris le temps de lire ceci auprès d’un sapin de 5m de circonférence et de 35m de haut appelé « Géant » dont on peut tirer 35m3 de bois. Au sommet de cette bosse, quatre audacieux prolongent le parcours de 25 bornes minimum. Il est vrai que parmi eux un seul avait conduit en matinée. Ils sont allés jusqu’à l’abbaye de Mazan que nous visiterons dimanche (photos). Nous nous laissons glisser depuis Rieutord vers St Cirgues car l’avantage de ce lieu est que par n’importe quelle route, nous arrivons en descente, ce qui n’était pas le cas l’an dernier quand il fallait rejoindre le village vacances du Blachas.

Donc pour ce vendredi 29/5 : 60 km 1058 D+ 17,9 km/h 3h20’ de selle

Couchages très corrects, la restauration sera à l’identique, après un apéro au bar il nous sera également offert par le patron supporter du Stade Toulousain, un rugbyman ne peut savoir que bien recevoir et être en très haute estime de Max.

Triptyque ardechois

Après une bonne nuit de récupération à la fraiche le thermomètre n’affichant que 8°5 à 9h00 nous choisissons en ce samedi 30/5 le parcours N°4 nommé Notre Dame des Neiges. Nous partons au complet toujours sur une route bien défoncée mais bien bordée de forêts, le ciel est clair et peu de vent, du vert partout, forêts, pâturages ou paissent vaches et veaux. Que du bonheur sauf pour Thierry qui perce pour la première fois. Il remettra le couvert dans la journée, suivront Yves dans une longue descente vers Langogne, et nous finirons avant la fin de la journée par Jean Y. évidemment des pincements dus aux nombreux trous que nous ne pouvons éviter surtout quand vous rentrez en forêt où les arbres vous font une voûte et que vous avez chaussé les lunettes de soleil. Quelques éléments moins véloces nous abandonnent vers Lanarce pour aller faire sous la direction toujours de Max un parcours qui les fera déjeuner à La Souche, parcourir 100 km environ et tout de même 1500 D+, pas un circuit facile. N’ayant participé au breefing de la veille pour m’être attardé à l’apéritif nous devions déjeuner à St Laurent les Bains mais pour assurer valait mieux déjeuner à La Bastide Puylaurent. Suite aux crevaisons et retard pris 3 éléments, Claudine, Daniel et Jacques prendront à St Laurent un repas à s’en lécher les babines dont la digestion dans la montée du Col del Bosc sera difficile, les autres pique-niqueront à La Bastide dans une ambiance champêtre (photos). Café pris nous passons à La Trappe-Notre Dame des neiges où est fabriqué un excellent vin mousseux et d’autres friandises, confitures et miel mais les issues sont closes. Nous retrouvons le groupuscule de St Laurent. Nous attaquons la forte pente du Chap del Bosc, 9km avec là des % atteignant parfois sur des courts passages les 10%. Mais c’est magnifique, toujours la belle forêt qui nous entoure et l’air est léger et non pollué. En son sommet nous reconnaissons le carrefour où nous passâmes en 2014 (voir photo de 2014). Dans la foulée deux cols moins difficiles. Le col de Meyrand se présente à nous un peu plus coriace. En son sommet (photo) nous faisons halte car depuis le belvédère nous aurions pu apercevoir les Alpes, le Ventoux si brume et nuages ne nous avaient barré l’horizon et ces sommets majestueux. A Le Bez nous aurions pu pour les gourmands déguster la meilleure chantilly de l’Ardèche si ce n’était fermé le samedi, le col du Pendu se mérite avec des pentes à 6 ou 7%. Les forces commencent à manquer. Après cet effort nous pensons nous rebecter avec une bonne BBF mais par manque d’écoute la moitié du groupe file trop fort dans la descente et au Pas de l’Ane nous ne sommes que 8 et c’est Yves qui nous régale. Les autres nous attendront dans un autre troquet avant d’entreprendre le col de la Chavade et puis nous nous laissons glisser vers Mazan l’Abbaye (photo) et rentrons à St Cirgues

Samedi 30/5/15 : 112 km 1800 D+ 19,6 km/h 5h40’ de selle

Rentrés assez tôt pour se relaxer, prendre l’apéro avant d’aller s’encanailler à table d’un succulent repas.

Triptyque ardechois

Un peu moins frais ce dimanche matin, 9° à la même heure que la veille mais toujours un ciel clair et pas de vent . Cette foi,s nous allons nous « couper » en 3 groupes dont les forces ne sont pas égales : les moins véloces toujours avec Max (Julie-Didier (époux) Yves-les 2 J Louis) les véloces au nombre de 9 renforcés plus loin par Thierry P. qui s’est paumé du groupe des super- véloces (Béa-Claudine-Daniel-Jacques-J Marc) qui souhaitent après le passage au Mt Gerbier descendre assez bas pour remonter par Montpezat une route qu’ils avaient trouvée très belle lors de leur arrivée le vendredi. S’ils veulent vous conter ce passage ils peuvent en faire le CR. Les 10 véloces passent par Le Béage-Charteuse de Bonefoi, grimpent au Mt Gerbier et Thierry A. casse câble dérailleur. Jacques M fait une réparation de fortune. Jour des fêtes des mères, le restaurant ne propose qu’un repas unique. Nous nous retournons vers les stands et nous serons gâtés, par leur amabilité, leurs cadeaux, pour une fois les marseillais ont la côte. Saucisse, saucisson, jambon de pays, fromages, pains excellents, galettes à la crème de marron, le tout accompagné de rosé bien frais et de vin rouge. Déjeuner sur l’herbe en plein soleil ce qui me vaudra un bon coup de soleil (voir photos). Patrick P souhaitait nous offrir le café à Bourlatier mais notre cher président qui faisait un « pénéqué » (petite sieste) ne l’entendit pas et c’est lui qui passa à la caisse à Bourladier. Après cette petite halte, nous descendons, rien de bon, car après il faut remonter, halte à la cascade du Rey Pic, magnifique, voici Burzet et sa course de côtes automobile et de là 18 bornes pour escalader le col de la Barricaude 1257m, une pente de 5,5 à 6% pas trop difficile mais pénible par sa longueur. Heureusement toujours cette belle forêt avec sauf erreur, châtaigners, noyers, hêtres, sapins et d’autres essences. Revoici Sainte Eulalie où nous prenons de l’eau et le GPS de Jacques nous amènera vers les Usclades avec toujours des bosses qui affaiblissent les « athlètes ». Nous respectons le parcours à la virgule près. Retour tardif à St Cirgues mais encore du temps devant nous pour savourer une BBF.

Dimanche 31/5/15 : 114 km 2110 D+ 18,1 km/h 6h15’ de selle.

Triptyque ardechois

Lundi 1er juin : Quatre de nos compagnons souhaitent profiter de la quiétude des lieux pour rouler un peu, se faire plaisir, voir la croix de Bauzon , ou ailleurs. Les autres plient bagage pour redescendre direct, soit pour visiter les gorges, soit pour retrouver des lieux de séjour vacances.

Dommage, nous y étions très bien à St Cirgues et nous aurions bien aimé prolonger ce séjour. Remerciements à Noël qui s’est occupé de l’organisation et qui s’occupa des dames accompagnatrices le dimanche qui sont venues randonner loin des bruits de notre grande agglomération et de son air vicié et à Max qui fut un super guide. Ce brave homme en perdit la voix.

Vous pourrez visionner les photos prises par Jacques M. et Thierry A. mais bien d’autres trainent dans divers appareils. Le groupe « moins véloce » n’est pas trop représenté sur les clichés. A expédier à notre rédacteur chef Anne.

Attends vos commentaires. Bonne route à tous et toutes.

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 20:19

Que Denis m’excuse, je lui vole son titre car il l’a écrit l’an dernier lors de son récit de cette belle randonnée qui part de Marseille, tout au moins comme le prévoit notre calendrier… Alors qu’un bon nombre d’entre nous roule en Ardèche, nous nous trouvons tout de même huit à Bougainville, sous une température même pas fraîche malgré l’heure fort matinale du rendez-vous – 7 h 15 et ça va encore descendre ! Le temps demeure au beau fixe, un peu de vent est prévu pour l’après-midi mais il devrait nous être favorable !

À Septèmes, nous recevons le renfort de René, Jimmy et Louis étant partis en éclaireurs. Café à Calas ou Eguilles ? Bonne question ! Pour une sortie de cette envergure (134 kms sur le road book) Eguilles me paraît plus équilibré… Mais certains sont déjà attablés à Calas ! La majorité s’arrête donc à Calas alors que Louis et Jimmy on filé !

Entre Luberon et AlpillesEntre Luberon et Alpilles

Enfin, au village perché d’Eguilles tout le monde se retrouve… Pas pour longtemps ! En effet, Louis veut nous entraîner sur les petites routes dont il a le secret. Nous le suivrons, en perdant tout de même deux éléments ; certes, ils ne devaient pas faire le «tour» mais ce n’est tout de même pas une raison ! Le plateau de Puyricard est splendide en ce printemps encore très vert, très fleuri, rougi aux coquelicots et jauni aux blés qui commencent à mûrir et les petites chaussées pratiquement désertées par la circulation motorisée sont un régal à cycler. Il n’empêche, l’itinéraire classique, plus direct, vaut aussi son pesant de bonheur cyclotouriste !

Enfin, tout le monde se régale dans cette belle matinée et nous retrouvons notre parcours habituel avec sa côte et ses sous-bois de pins magnifiques. Après Rognes, la merveilleuse descente nous dépose au bord du Bassin de St-Cristophe que nous longeons sur la rive droite, contrairement à la plupart de nos autres itinéraires. Sous-bois de rêve, petites routes : le bonheur est sur l’asphalte ! Louis nous guide en orfèvre et nous passons sous l’Abbaye cistercienne de Silvacane, l’une des quatre de Provence. Ensuite, rouler au bord du canal serait paradisiaque si ce n’était le vent de face ! Mallemort semblera ainsi bien pénible à atteindre malgré la beauté du parcours. À Mallemort, Patrick nous quitte pour rallier Vaugines et Louis me reprend alors que je ne faisais que suivre l’itinéraire officiel… Enfin, un petit crochet supplémentaire, une bosse de plus et nous traverserons le splendide village d’Alleins, il est vrai situé entre Luberon et Alpilles, comme l’a si bien écrit Denis. Arrêt à la fontaine et superbe montée ombragée, dite du Calvaire, qui offre de magnifiques vues sur Alleins, coiffé de son château ruiné ainsi que sur la barrière du petit Luberon, face à nous.

En haut, nouvelle proposition de changement de parcours, cette fois-ci également initiée par Jipi, et tout le monde admirera les ruines superbes du Vieux Vernègues qui semble surveiller le village plus récent. Belle campagne, environnement boisé, routes tranquilles : heureux cyclos qui découvrent pour la plupart de nouveaux horizons. Après le village de la Barben, Pelissane nous ouvre les portes de son beau bourg provençal aux platanes majestueux qui combleront d’aise sandwiches et fourchettes, en nombre aujourd’hui tout à fait égal et pour une fois réunis dans le même établissement !

Entre Luberon et Alpilles

Je vais m’énerver un peu au redémarrage, car un tout petit retard me vaudra de prendre mes directions un peu au pifomètre pour finalement apercevoir mes compagnons de route – nous avons une féminine parmi nous mais la langue française est ainsi - au loin, très loin, qui filent à tout berzingue sur une route bucolique ! Bon, il y a la finale de la Coupe de France, ce soir, mais à 21 heures et le foot n’intéresse pas la totalité du peloton, que je sache ! Moi, je me régale à travers cette belle campagne, même à 27 ou 28 à l’heure !

Enfin, je les retrouve au carrefour des Quatre-Termes et je profite de la grande forme actuelle de ma randonneuse pour la lâcher à l’assaut de cette belle bosse boisée… En haut, Jean-Pierre me rejoint et nous admirons le joli village de Coudoux et la Plaine de l’Arc en attendant le reste d’une troupe forcément étirée. Il m’arrive un incident peu banal : rupture de la fermeture éclair de mon maillot ! Bien pratique ces textiles à ouverture intégrale mais si ça casse on est dans le pétrin… Heureusement qu’il fait bon, même chaud selon les thermomètres mais le vent d’ouest nous assure une température idéale pour rouler… Et en plus il nous pousse ! Bon, pas la peine de détailler la suite du programme car c’est celui de nos sentiers battus et rebattus, même s’il demeure toujours agréable de passer sous l’aqueduc de Roquefavour, sous lequel se rafraîchissent pas mal de gens !

Après Calas, les «trois de Septèmes» choisissent le retour par Cabriès et la Malle alors que la majorité décide de tirer au plus court, estimant sans doute avoir assez «gonflé» leur compteur si personne ne se plaindra de cette si belle sortie, somme toute assez facile, et de ces nouvelles routes parcourues. Nous espérons simplement que les «Ardéchois» auront éprouvé autant de bonheur que nous !

Mes chiffres : 152 kms, 7 H 01 de selle à 21,4 km/h (la traversée de Marseille a fait considérablement choir la moyenne).

Les participants : Louis, René et Jimmy (ceux de Septèmes), Anne, Jean-Pierre BO., Christian P., André et Jipi, sans oublier Patrick G.

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25 mai 2015 1 25 /05 /mai /2015 18:41

Contrairement à celui d’Enid Blyton, celui-ci ne comporte aucun élément féminin… Aujourd’hui, samedi 23 mai, figure à notre calendrier la SixSaintes, organisation de La Pomme qui prévoit les 6 grimpées de la Sainte Baume ; avis aux amateurs… Mais point d’amateurs, chez nous ! Aussi, après deux jours d’un fort vent glacial, un imposant peloton se forme à St-Menet, sous un beau soleil si l’on ressent encore une fraîcheur qui s’estompera bien vite.

A Gemenos, Christian P. peut enfin baptiser son vélo, tant les places sont chères pour payer le café, en ce moment ! 23 des 24 cyclos présents au bar se régaleront dans la grimpée de la Ste Baume, pour eux modestement la seule. Très peu de vent, température modérée : conditions idéales. Nous rencontrons des équipes et des cyclos solitaires qui «font» la SixSaintes mais la cohabitation est parfaite et la route point trop encombrée de cyclistes. Toujours du bonheur, en haut, à contempler le panorama en récupérant de ses efforts. Nous aurons d’ailleurs bien le temps de souffler car le dérailleur de Jimmy aura besoin d’un sérieux coup de clé Allen, Denis et Serge se retardant par ailleurs assez fortement pour aider un cyclo postier de l’Huveaune qui participe à la SixSaintes.

Mazaugues

Mazaugues

Ne pas participer à cette épreuve n’interdit pas de prolonger cette si belle journée. Aussi, au carrefour des routes de Nans et de Mazaugues, huit d’entre nous prennent la poudre d’escampette, laissant le gros du peloton boucler le parcours officiel par Nans puis Auriol. Après la magnifique descente vers Mazaugues, Nadine et Jacques mettent le cap sur Le Moulin de Redon, où ils sont sûrs de déjeuner de fort bonne manière. Les autres vont suivre le parcours des Batelières, s’élevant pour commencer au-dessus de Mazaugues, chouette village provençal, par une jolie côte boisée. Adorable discussion avec un couple de cyclos autrichiens partis d’Innsbruck… Et tant pis si les copains oseront se moquer de mon anglais, pourtant bien utile en pareille occasion !

La fraîche descente vers la vallée de L’Issole nous dépose à La Roquebrussane. Denis nous mène un train d’enfer sur les faux-plats rectilignes, souvent à 40 à l’heure, mais tout le monde suit, y compris ma randonneuse et son 48X13, pourtant un peu juste à ces allures ! Bernard va nous quitter pour rallier la proche Néoules alors que Denis, Yves, Gérard, Noël et Jipi vont former le «club» cité dans le titre ! Nous fondons littéralement sur Méounes où il est très facile de se ravitailler. Mais il est encore un peu tôt et le bar est fermé. Noël gonfle une roue avant qui lui tire un peu souci puis nous parcourons les 10 kms nous séparant de Signes en moins d’une demi-heure, malgré la bosse !

À midi pile nous nous installons sur la bonne place de Signes, dégustant nos sandwiches arrosés de bière ou d’un bon rosé de St-Tropez. Nous rigolerons beaucoup, Noël changera sa chambre air et une bonne heure et demie passera dans cette belle pause méridienne !

La suite sera classique. Tout le monde roulera ensemble jusqu’à la Bédoule où Jipi, inconditionnel de La Gineste, laissera ses camarades pour aller admirer la grande Bleue. C’est vrai que l’ensemble forme une sortie complète, collines et mer. Noël mettra sa roue dans un trou et un arrêt chez Bouticycle deviendra nécessaire. Voilà, en conclusion un joli jeu de mots de Denis : «une cinqpathique journée» !

Mes chiffres : 137 kms, 6 H 33 de selle, 20,8 km/h, 1 800 m environ de D+ en me référant au Garmin de Denis. Jean-Pierre

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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 21:52

Proposée par la nouvelle commission des parcours, cette randonnée dans le haut Var vient grossir les nombreux circuits annuellement inscrits au calendrier des grands rendez-vous. Le point de départ est fixé à St Maximin la Sainte Baume (83) pas très éloigné de Marseille, une cinquantaine de kilomètres. Assez loin pour ne plus parcourir les sempiternelles routes autour de la cité phocéenne très chargées en circulation routière.

Nous sommes treize, un chiffre porte-bonheur, au pied de la basilique, soit au parking du supermarché indiqué sur la feuille de route ou tout bêtement au parking municipal gratuit. Libre choix. Ensuite rendez-vous est pris pour prendre le café et les viennoiseries sur le cours, un peu de mécanique pour ajuster le dérailleur de Michel et ce n’est qu’à 8h15’ que nous décidons d’embrayer direction Seillons-Source-d’Argens sous la conduite de Louis, initiateur de ce circuit. Le vent de la veille est tombé, le soleil brille dans un ciel clair, pas le soleil dont nous a gratifié notre président Paulo prenant sa roue avant dans les quelques pavés disjoints proches du bar-restaurant avant le petit-déjeuner.

Un petit tour dans le Haut Var - Une nouveauté au calendrier

Nous quittons la civilisation, c’est à dire l’agglomération de St Max passée en 30 ans de 3000 à 17000 âmes avec évidemment les véhicules qui vont avec mais grâce à l’autoroute, la N7 est moins encombrée, encore que… Sur une route des plus paisibles arborée par des chênes verts, nous grimpons sur le plateau menant vers Esparron. Belle descente aux virages serrés, nous coupons la route menant à Varages et nous filons vers Ginasservis, sa côte pour en sortir direction Vinon-sur-Verdon dont les eaux de la fontaine nous rafraîchissent lors du Triangle Provençal ou autre circuit passant dans ce lieu.

Quelques kilomètres plus loin, nous voici à Gréoux, centre balnéaire où les curistes très nombreux, merci la sécu, encombrent trottoirs et chaussée, prudence exigée, revoici la civilisation. En prenant la direction d’Esparron-de-Verdon, nous apercevons le barrage et pour en voir la retenue d’eau il faut grimper une pente assez raide qui nous fait employer le triple plateau pour ceux qui le possèdent et pour les compacts il faudra pousser fort sur manivelles et pédales. Arrêt presque obligatoire au point de vue pour admirer le plan d’eau et nous posons pour la photo souvenir. L’ascension n’est pas terminée mais c’est si beau que notre souffrance en est soulagée. Au milieu de pâturages, vignes, champs de blé et autres cultures que notre ignorance ne peut nommer, nous arrivons à Esparron et en ce long weekend de l’ascension, nombreux sont les touristes. Fuyons à nouveau ce trop plein en direction de Quinson où nous comptons déjeuner.

Un petit tour dans le Haut Var - Une nouveauté au calendrier

Quinson et son musée de la Préhistoire où nous pensions laisser notre vice-président, ils ne l’ont pas voulu, encore trop vert nous ont-ils dit, trop d’échoppes, trop de restaurants, trop de bistrots pour en choisir un, donc direction Montmeyan et là il n’y a pas de choix à faire puisqu’il n’y a qu’un restau ; grand sourire de la patronne, 12 repas à servir c’est l’embellie car notre courageuse Anne va s’éclipser pour rentrer à vélo à Marseille. Chapeau bas, 200 bornes et s’il vous plait jamais rassasiée avec l’ascension de la Sainte-Baume par Rougiers et bloquée par course de voiture descente vers St Zacharie, bravo. Pause repas très sympa en terrasse sous un chaud soleil. Assiettes de salades composées, plats du jour, vin rosé, eaux gazeuses et sodas satisferont nos appétits. Après un excellent café, nous repartons pour accomplir les 45 derniers kilomètres. Le léger vent qui souffle nous aide, la route très peu ombragée est d’un revêtement parfait, Max et Christian ont choisi un raccourci de quelques kilomètres (8 je crois), nous évitons le grand axe (D71) pour rejoindre Barjols renommée pour la fête des Tripettes le jour la St-Marcel sauf erreur (à voir), une petite route nous conduit à Bras où je vins admirer en son temps les cyclistes régionaux lors de son grand prix, et oui nostalgie quand tu nous tiens, plus que 10 bornes, un pont d’autoroute, la majestueuse basilique face à nous. St-Maximin nous accueille à nouveau. Les maillots bleus et noirs envahissent la terrasse d’un des nombreux bars pour la traditionnelle BBF. Comme c’est une première, elle nous est offerte par notre généreuse section. Je pense que tous les participants sont satisfaits de cette nouvelle randonnée, un parcours peu difficile, pas trop long 126 km, c’est raisonnable, pour un dénivelé de 1585 m, et 5h50’ de selle.

Pour conclure, si vous avez participé aux sorties dans le département du Var en dehors de la période estivale où les touristes « envahisseurs » sont fort nombreux, la traditionnelle sortie Mimosas en février, Varages, Carcès, Fayence en 2014, vous avez pu apprécier ses routes sympathiques peu encombrées de véhicules, verdoyantes grâce à ses bois de chênes verts ou chênes lièges. Toutes ces randos sont à effectuer hors période estivale car si ce parcours fut fort agréable, il en aurait été tout autrement par grosse chaleur. Ne soyez pas frileux, venez y poser vos roues.

Les participants : Max- Christian- Louis- JPierre BO- J Marc-Paulo- Jacques et Nadine-Anne- Michel Gu- Yves- Gérard- Denis

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 14:04

Reportée pour cause de mauvais temps, pluie, cette belle randonnée prévue au calendrier le 25 Avril et sur insistance de notre « optimiste » Michel G. elle fut proposée lors de notre réunion mensuelle de Mai de la programmer à la date du 9 Mai.

A Pertuis sur le fameux parking de la gendarmerie trop souvent recherché nous ne sommes que quatre au rendez-vous fixé à 7h30. Le ciel est voilé et souffle une légère bise, température fraiche, coupe-vent nécessaire à moins que vous n’ayez la santé de Patrick G, mais pour ceux qui étaient à Lamastre vous comprendrez qu’il n’est pas bon de s’aventurer sans aucune précaution.

Comme il est possible de prendre un bon café face à notre lieu de stationnement c’est vers 7h45 que nous nous mettons en route direction l’étang de la Bonde que nous ne voyons pas si ce n’est les panneaux directionnels. Sur ce parcours nous roulons sur des routes peu fréquentées et assez bien entretenues et la distance séparant deux villages est minime donc aucun ennui. En ce début de printemps la nature explose, la verdure est envahissante, champs de blé, vignes bourgeonnantes, prairies, foins déjà coupés, oliviers, fruitiers, le calme, l’air pur que du bonheur. Pour atteindre le sommet du col dei Masco nous devons par endroit affronter un petit vent de face. Souhaitons qu’il ne devienne trop violent. Pour avoir une description détaillée de notre parcours il faut vous reporter au récit fait par notre ami Jipi lorsque 18 de nos membres ont effectué ce tour en mai 2011.

 

 

 

Tour du grand Luberon

Mais sous la conduite de Patrick qui a un pied dans le 13, un autre dans le 84 et s’il en avait trois, un dans le 05, nous cheminons à allure touriste ce qui nous permet de nous cultiver au prieuré de Carluc, dans la foulée de nous faire courser par un molosse qui vit J Louis sprinter et Patrick mettre pied à terre, après Céreste si vous avez un strabisme divergeant voir sur votre droite la montagne de Lure dont la crête sommitale était entourée d’une écharpe blanche (Michel) et sur votre gauche le Ventoux nommé le mont chauve qui nous en fait tant baver quand nous l’escaladons. Mais dans mes souvenirs, ce parcours ne m’est pas familier si ce n’est l’arrivée sur la place de Reillanne où lors d’une sortie par un temps très orageux et sous la conduite de Max nous étions repartis vers Montfuron. L’heure tourne et les kilomètres au compteur ne défilent pas trop vite. Bientôt midi et il faudra penser au ravitaillement. Voici Oppedette, descendons bon train ses gorges pour arriver au pied du mur affichant les 17% pour arriver à Viens. Un raidar qui vous fait « pêter » les jarrets comme le kilomètre qui vous conduit du col de Restefonds au sommet de la Bonnette. Un discret angélus nous accueille, nous trouvons le restaurant, peut-être l’unique. Très bon accueil, une table aux mets délicieux, un prix raisonnable, une pause réjouissante et bienfaitrice.

Tour du grand Luberon

Nous repartons après avoir refait les niveaux et le plein de calories pour aborder la deuxième partie de notre périple. Le soleil brille, la température est en hausse. Nous descendons vers St Martin du Castillon, oublions Le Boisset pour aller vers Castellet et Auribeau. Déclic dans ma mémoire, nous grimpons ce que nous descendons lorsque nous faisons le Triangle. En descente c’est bien mieux car nous suons à grosses gouttes pour atteindre la fontaine d’Auribeau. Ensuite une autre entorse au roadbook, nous n’allons pas à Buoux mais directement vers le sommet du Pointu, une route bien rectiligne mais légèrement défoncée. Patrick toujours aussi véloce dans les descentes en perdra son rétro et nous regrimperons à sa recherche sans succès sur deux bons kilomètres, l’équivalent certainement de la remontée de Buoux. Peine perdue, nous voilà maintenant dans la combe de Lourmarin et retrouvons la civilisation et sa cohorte de véhicules. La ville est encombrée de ces engins car s’y tient une foire aux produis du pays, nous bifurquons bien volontiers vers Vaugines où Patrick souhaite nous offrir la fameuse BBF de fin de journée. Les deux bosses avant d’atteindre sa demeure sont destructrices des forces restantes. Mais nous y sommes parvenus. Pause salvatrice à l’ombre et fraicheur, son épouse Catherine, sa fille et sa belle mère nous accueillent. Il doit être 17h. Mais vous connaissez ces pauses d’un quart d’heure qui se prolongent et qui atteignent la demi-heure. Mais pour nous trois, J Louis, Michel et moi, nous devons encore effectuer les 13km parcourus ce matin par Patrick pour rejoindre Pertuis. Une seule difficulté après de belles portions de plat mais en fin de journée certaines bosses sont comparables à des cols, comme certains ponts d’autoroute, n’est-ce pas ?

Photos de Michel GUI.

Photos de Michel GUI.

Nous voilà de retour à Pertuis, les véhicules sont là bien gardés par nos gendarmes ; au fait pas su voir un seul képi. La gendarmerie a été déplacée et les bâtiments ne sont plus que des logements, infos communiquées par le patron du bar. Pas de mousse car rideau baissé, ce sera pour une prochaine fois.

Cette journée fut des plus agréable non pas parce que nous n’étions que quatre et ainsi peu de probabilité de se perdre, peu de probabilité de se disperser non plus lors de la pause repas, mais parce que nous avons emprunté des routes en cette période peu fréquentées, des paysages magnifiques, une campagne luxuriante. Remercions une nouvelle fois Jean R qui a fait ce parcours parmi tant d’autres. J’en étais à la fin de mon triptyque : Jeudi : sortie « retraités » 90km, Vendredi 8/5 : concentration à Rians et 120 km, samedi le TGL avec 125 km et 2175 D+.

Pendant ce temps là, 4 des nôtres (Claudine, Béatrice, Jacques et Daniel) pédalaient dans les Alpes Maritimes en 3 étapes et sont rentrés enthousiasmés, le reste du contingent se trouvait sur la côte bleue pour fêter l’anniversaire de DD S.

Les 4 mousquetaires : Michel G. Patrick G. J Louis J. Denis B. TGL : 125 km 2175 D+ 18,4 km/h (allure GM/Gauthier-Moutin) 6h50’ de selle.

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3 mai 2015 7 03 /05 /mai /2015 14:01

En effet, elle ne figurait pas sur le calendrier initial mais a été rajoutée en «cours de route», si j’ose dire. La semaine dernière, le Tour du Grand Luberon est tombé à l’eau, dans tous les sens du terme ; ceux qui ont roulé hier vers Riboux n’ont guère dû voir le soleil – s’il y en a eu, car je ne possède à cette heure aucune information sur la participation de notre section à cette traditionnelle concentration du 1er mai… En revanche, ce samedi 2 mai présente des conditions idéales pour vivre une belle journée à bicyclette, sur les routes du Var, puisque la Classique en question se nomme : «Esparron – Varages».

Si le vent a pu nous gêner un peu, notamment sur les lignes droites entre Brue Auriac et St-Maximin, il nous a apporté une fraîcheur bénéfique vu la température assez élevée qui sévissait sur les terres varoises. Une trentaine – Denis précisera – de nos cyclos ont envahi la terrasse du café de la Gare, à Trets, qui à l’ombre, qui au soleil, pour déguster le café gentiment offert par Jean-Pierre – pas Jipi ! – pour son anniversaire. Ensuite, l’éparpillement s’est montré encore plus ample qu’à l’accoutumée, Trets étant une véritable plaque tournante des sorties cyclo. Une quinzaine de cyclos se régalent dans la verdure des 17 Tournants, certains «tractés» par de jeunes triathlètes à l’entraînement, puis du Puits de Rians. A Rians, Patrick G., nous fausse compagnie pour rejoindre ses terres vauclusiennes et les 14 «rescapés» de l’imposant peloton matinal vont adorer ces routes peu fréquentées, cette campagne si verte par ce printemps si rutilant et ces fabuleux passages boisés, dont le Var regorge, composés notamment de chênes pubescents à la fraîche feuille vert clair. Bien sûr, tout le monde ne roule pas à la même allure et plusieurs groupes se formeront de façon assez naturelle mais personne ne restera sur le carreau !

Varages et son plataniguier

Varages et son plataniguier

Cette fois-ci, les 3 crevaisons du matin nous ont évité la sempiternelle question de savoir où se sustenter : midi marque quasiment notre arrivée à Varages et tout le monde pique-niquera sur les tables autour de la fontaine, sauf le «binôme» Denis – Jean-Louis J. qui préfèrera la daube – polenta d’un établissement voisin ; unité gastronomique presque retrouvée, on va dire, mis à part les deux tablées distinctes observées chez les «casse-croûtes»… L’unité se forge à petite dose, soyons patients ! Certes un peu bosselée, la petite route qui serpente dans les bois entre Varages et Brue Auriac nous apparaîtra comme un petit bijou, d’autant plus que la circulation y demeure encore quasi nulle. Nous avons fait deux groupes cet après-midi, les différences de moyenne horaire étant bien trop élevées ; salut les amis, bon retour !

Jipi qui tombe sa carte au milieu de la route, Noël qui s’offre la quatrième crevaison d’un jour pourtant sec : bref, à l’arrière c’est plutôt folklo ! Cela ne nous empêche pas de souffrir sur les faux-plats ventés et craindre la remontée vent dans la pipe vers le plateau de Nans. Aussi, la variante «Jipi» est adoptée et ce dernier d’entraîner ses sept camarades au beau milieu des vignes, sur une toute petite artère goudronnée. Ensuite, Ollières, Pourcieux, Trets, Peynier et les bois du Juillet verront passer un groupe enchanté de sa belle balade. Bien évidemment, les rentrées seront différentes selon les domiciles mais nous nous trouverons encore cinq en haut des Termes. En conclusion, cette belle sortie permet d’engranger un nombre important de kilomètres sans trop souffrir. Personnellement, je préfère la parcourir en cette saison où la nature s’avère des plus souriantes et la température point suffocante…

Les chiffres : 161 kms, 7 H 24, 21,5 km/h - les miens, bien sûr !

Les participants : Claudine, Béatrice, Daniel M., Jean-Pierre BO., René G., Jacques S. (le «peloton de l’avant»).

Anne, Denis, Paulo, Jean-Louis J., Thierry A., Yves, Noël, Jipi (le «gruppetto»).

 

Varages

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 21:24

Après un mouvement de grève, voici un «non-article» de Jipi ou plutôt un article sur une «non-sortie»… Ce samedi 25 avril, une légère bruine annonce la couleur d’un ciel que l’on ne voit pas encore puisqu’il fait nuit lorsque je pousse la randonneuse hors du domicile. Bon, mets la cape, cyclo et rejoins Denis trois bornes plus loin. Il pleut bien. Nous chargeons mon vélo et la fidèle R25 de Denis nous emmène à Pertuis, essuie-glaces en fonction permanente ! Au téléphone, Michel G. nous a confirmé son optimisme affiché la veille par mail interposé… Il nous attend au départ du Tour du Grand Luberon, une sortie qu’il affectionne tout particulièrement. Déjà à la bourre à Marseille, nous allons nous perdre dans Pertuis, phénomène assez fréquent dans cette bonne bourgade qui a donné son nom à une qualité de pommes de terre, ce qui nous verra afficher un joli retard lors de notre arrivée sur le parking du rendez-vous… Mais n’arrêtera pas la manne aqueuse qui continue d’humidifier céans ! Bien sûr, personne d’autre n’a osé tenter ce déplacement et je pense que la Gineste attend toujours le peloton bleu et blanc de la sortie «B» ! Bonne nouvelle : juste en face, une brasserie fraîchement installée permet de boire le café avant de pédaler puis de «refaire les niveaux» - belle expression de Denis – au retour. Aujourd’hui, ce café de l’amitié marquera notre rencontre, puis notre séparation, car aucune clémence ne peut se déceler dans ce ciel toujours bien couvert si la pluie semble diminuer et nous décidons donc le retour au bercail ! Michel se demande si l’on pourra reporter ce «TGL» dans un calendrier déjà fort chargé… Il ne pleut plus à Marseille et Denis s’en ira cycler en solo… Je compte sur lui pour nous conter son aventure dans un commentaire ou même un article, pourquoi pas ? A samedi, pour un «Esparron - Varages» sous des cieux que j’espère bien plus azurés…

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18 avril 2015 6 18 /04 /avril /2015 19:29

Peyrani

 

Parcours superbe et inédit proposé par Louis G.

Malheureusement, suite à un mouvement de grêve de JiPi engendré par la conjoncture post-méridienne, vous n’aurez que le service minimum.

 

Répartition de l’effectif :

 

- L’équipe Omelette-Frites : 12

 

- Le Team Poulet Garni : 4

 

- Le peloton Pique-Nique : 7

 

Soit un total de 23 (à quelques oublis près) dont 71% sont partis de Calas pour ramener le parcours à la dimension d’une sortie à la matinée. Sans oublier les 5 rentrés par Ansouis.

 

Et c’est à 2 ou 3 que nous avons parcouru les 70 derniers kilomètres.

 

Mon mollet perforé par les crocs d’un chien méchant n’est pas le pire souvenir qu’il me restera de cette sortie.

 

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 12:41

AlpillesInterprétation toute personnelle de nos si belles Alpilles, cadre somptueux de l’une de nos plus belles classiques…

En ce samedi 11 avril, notre calendrier dépose 16 cyclos et Nadine, seule féminine du jour, dans la froidure de la place de Lançon, encore dans l’ombre. Le traditionnel café pris avant le départ dans les rues de ce bon village provençal ne parviendra pas à les réchauffer. «À Lançon, il y a toujours des glaçons», me dira Denis un peu plus tard…

En ce énième récit de la énième édition de la Randonnée des Alpilles, je ne vous détaillerai pas tous les paysages fabuleux admirés, tous les villages perchés, blottis contre les austères murailles de ce massif méditerranéen, toutes les couleurs du printemps, toutes les émotions ressenties par le peloton bleu et blanc, une fois réchauffé…

Il n’empêche, se faufiler en grimpant au petit matin dans de petites gorges rocheuses et sauvages, traverser Aurons et ses maisons magnifiques, admirer Alleins et son château ruiné avec la longue chaîne du Luberon en toile de fond, border le Massif des Opies, point culminant des Alpilles (498 m), par une petite route boisée et quasi déserte, dévaler vers le Canal des Alpilles depuis Eygalières, peut-être le plus beau village des Alpilles, prisé par de nombreuses célébrités, pour atteindre St-Rémy, importante cité au pied de l’impressionnante muraille calcaire, tient toujours du bonheur.

A la sortie d’un hiver bien humide, l’herbe rutile, les fleurs innombrables forment une palette de couleurs inouïe, contrastant l’univers minéral du massif. Sans parler du tapis vert et jaune sous les oliviers qui étalent leurs vieilles silhouettes à perte de vue. La montée boisée vers le Val d’Enfer va encore marquer les esprits… et un peu les jambes, aussi ! Photo de groupe en haut, toujours la même ! Magnifique descente dans le cadre lunaire de ce val d’Enfer. Bien sûr, nous n’assisterons pas au spectacle des Carrières de Lumières, à présent consacré à la Renaissance Italienne, mais à celui tout aussi magique du Château des Baux qui domine l’univers rocheux et le tapis de verdure déposé à ses pieds ; merci Dame Nature !

 

alpilles15

              Photo de Jacques M.

 

Plus la moyenne d’âge du groupe augmente, plus la distance parcourue avant midi diminue… Eh oui, les douze coups de l’horloge sonnent maintenant à Maussane et non plus à Mouriès ! Si la décision de déjeuner dans cette bourgade, plus importante et offrant plus de diversité de restauration, peut paraître judicieuse, ce bouleversement de nos habitudes, pourtant utile, nécessaire, peut-être salvateur, va provoquer plus de «bordures» qu’un bon mistral dans un peloton qui lutte contre lui ! Restaurant, pizzas, sandwiches sur une terrasse ensoleillée, René qui fonce vers Mouriès retrouver les traditions d’antan, Jipi qui laisse libre cours à son âme vagabonde, une fois son bidon rempli ! Bon, si tout le monde s’y retrouve c’est bien là l’essentiel !

La halte à Maussane permet de ne pas aller à Mouriès et ainsi délaisser la grande route pour de somptueuses chaussées, désertes et fort prisées par la gent pédalante, qui vous ramènent au pied de la muraille, certes au prix d’efforts quelque peu soutenus. Pelouses, pins, torrent serpentant sous mes pieds lors de mon pique-nique «nature» : il ne manque plus que les Indiens, John Wayne et je m’y croirais ! Le bonheur est dans le pré, pour de bon ! De nouvelles vues sur les Opies, la traversée d’Aureille, bizarrement très calme sans sa cavalcade habituelle, puis la magnifique route longeant le massif jusqu’à Eyguières me verront réintégrer un peloton complet, repus donc de diverses façons, peu avant Grans ! Bel épisode solo !

La montée boisée vers Cornillon-Confoux, perchée au-dessus de l’étang de Berre, termine en beauté ce parcours exceptionnel, il est vrai servi aujourd’hui par des conditions idéales, excepté un froid matinal, certes déjà oublié !

La BBF permet convivialité et rencontre avec la population locale ; un moment fort à ne rater sous aucun prétexte ! Certains ont failli repartir en sens inverse après la pause méridienne, et pas nécessairement les plus alcoolisés, d’autres ne se sont pas aperçus qu’ils ne sont pas passés à Mouriès… Regardons les beautés de la nature et les panneaux des localités au lieu de nos compteurs, camarades ! En conclusion : un très bon cru que ce millésime 2015 ; à la prochaine, santé !

 

Les 17 : Nadine, Jacques M., les 2 Christian, Olivier, les 2 Jean-Louis, Louis, Max, Gérard, Denis, Yves, René G., Jean-Pierre BO., Bernard, Michel GU., Jipi.

Mes chiffres : 127 kms, 21.9 km/h, 5 H 46 de selle et une arrivée à 16 H 00, heure classique.

 

Solidarité dans les Alpilles

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 20:32

            Reporté par deux fois pour cause d’intempérie (pluie) et la date du Lundi de Pâques étant restée libre, le CDP (comité des parcours), a  décidé d’ajouter au calendrier cette randonnée car bien dense avec une sortie sur la journée tous les quinze jours ou sur plusieurs jours il est délicat d’ajouter une date. Ce lundi en était une.

Photo0045            Mais voilà, les fêtes pascales sont l’occasion de se retrouver en famille  ou de s’évader hors agglomération marseillaise. Nous partîmes tout de même à douze depuis la place Bougainville pour, après avoir pris le café à Chateauneuf les M., se retrouver à sept pour effectuer le tour de l’étang. Finies les pluies, il fait grand beau mais le fond de l’air est encore frais et en avril il ne faut pas se découvrir d’un fil. En ce jour férié et en cette heure matinale la circulation automobile est peu dense et la traversée de Martigues, notre Venise provençale n’est qu’une formalité. Nous nous enfonçons à bonne allure sur les petites routes en bordure d’étangs et  sous la pinède où ne chantent pas encore les cigales. Cette année en suivant le tandem piloté de main de maître par Jacques la traversée ne nous pose aucun problème ; direction St Chamas en longeant l’étang de Berre sans aucune ride car il y a très peu de vent. Comme les voitures dans leur garage les bateaux sont restés au mouillage et seuls les canards, cygnes et autres volatiles sont propriétaires des lieux.

         A mes débuts cyclos si la mémoire ne me fait pas défaut notre tour était bien plus long car si nous partions toujours du même endroit nous parcourions la côte bleue jusqu’à La Couronne, passage au col de la Gatasse pour rejoindre Martigues ce qui fait que nous déjeunions à Istres vers 12h. Ensuite côte bleue supprimée nous déjeunions à La Fare les Oliviers, allions-nous plus vite, c’est moins sûr, et drivés par notre regretté Michel A. c’est à St Chamas, soit au bord de l’eau, soit au bistrot, soit au restaurant, au bon plaisir de chacun que chacun se sustentait. Mais en ce jour férié, pas de marché donc pas de paëlla dont notre président est friand, restaurant fermé. Il est tôt et nous filons vers La Fare où J Louis J. nous a rejoints en voiture. Ces recherches de restau sont restées vaines. L’heure tourne nous filons à Coudoux où nous pensons pouvoir nous restaurer. Encore fermé, c’est la « zone ». Anne préfère rentrer seule car elle n’est pas une adepte du restaurant. Direction Ventabren sans plus de succès. Nous passons un coup de fil à Calas où nous avons déjeuné une paire de fois et nous arrivons à 13h25. Nous souhaitions en ces jours de fête faire une bonne « bouffe » et nous ne sommes pas déçus. Très proches de Marseille nous n’aurons pas le temps de brûler toutes les calories prises lors de ce pantagruélique festin. Tant pis nous commencerons le régime un autre lundi.

Photo0044      A 15h15 il est temps de rentrer mais on peut toujours modifier le fameux tour qui au plus court affiche environ 125 km et 990 D+. La fête du cheval bat son plein à Calas, les parkings sont combles, les gradins bien garnis sous un beau soleil printanier. Ni une, ni deux avec Jacques S. nous décidons d’allonger, les quatre autres compagnons du TEB rentrant par les fameuses bosses de Calas, profitant de la fermeture  de la zone commerciale de Plan de Campagne. A nous, Cabriès, BBAir, Simiane, Mimet dont la grimpée avec vent favorable ne nous pose aucun problème, quand la « chaudière » est pleine tout va pour le mieux. Voici St Savournin, Cadolive, avalons le revers des Termes et maintenant vent dans le nez la descente à bonne allure. Oui nous aurions pu être plus fous en passant par le Régage ce sera pour une prochaine occasion, il ne faut rien se refuser. Nous nous séparons à La Rose après un périple de 148 km avec 1310 de D+ et une moyenne horaire légèrement supérieure à la vitesse Audax (22,5 km/h). Au restaurant nous avons essayé d’initier certains de nos amis qui ont adhéré à la FFCT depuis peu aux flèches vélocio, flèches de France, Diagonales, BCMF, BPF, RP  etc…

       Voilà pour 2015 le TEB est au palmarès de certains membres de la section ce qui n’empêche pas lors d’une autre incursion vers Martigues et improvisé comme en 2014 de renouveler le tour de l’Etang de Berre.

Les 7 :  Jacques et Nadine Martinez- Béatrice Roudière-  Anne -  Alain Jaeckel- Jacques Sola-  Denis Berthomieu  et  JLouis Jouve venu en ami pour le repas.

 D’autres CR et photos de cette randonnée qui en est à son antépénultième édition sont à retrouver sur notre blog.

 

 

 

 

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