Il pleut des noix, les feuilles croulent
Moi qui suis hélas assez étanche à la poésie sauf quand elle est en musique, j’avoue que je n’ai pas été insensible à ces vers de Raymond Richard quand je les ai lus dans un cahier de cours élémentaire. Et pourtant je ne m’étais pas douté que, à quelques légères transpositions près, j’allais les expérimenter ce matin entre Cuges et Gémenos.
Ce qui a permis un regroupement avec ceux qui, après l’expédition à Riboux, avaient rallongé en tournant à gauche vers le Camp. Seuls Denis et Louis sont toujours portés disparus, personne ne les ayant revus après qu’ils se soient aventurés au-delà de Riboux. Qu’ils nous rassurent promptement par un commentaire.
Cette sortie n’a pas été seulement fructueuse en termes de cueillette (il y a aussi les adeptes du thym, moins lourd et moins encombrant que les fruits), nous avons aussi récolté un nouvel adepte du vélo, en la personne de Steve. Avec Yves et bien d’autres, il faut reconnaître que les bonnes relations de voisinages sont un atout à entretenir.