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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 22:00

Si le printemps était de mise pour la traversée des Alpilles, l’hiver n’avait pas dit son dernier mot et pour notre sortie vers le lac de Carcès, il revient en force. Il a fallu ressortir la tenue d’hiver pas encore rangée car en ce samedi souffle un fort vent du nord, le ciel est gris et la météo prévoit des averses. Rien de bien encourageant pour se lancer dans un périple de presque 200 kilomètres.

Bonne affluence au départ de St Menet et par le trajet habituel aller à Cuges déguster le café du matin, un arrêt  obligé. C’est Serge dit « Pipe », encore un jeunot, qui nous l’offre pour fêter son anniversaire. Un tour de table et sur les 22 présents une toute petite moitié pour ne pas dire moins se dit prête à tenter le tour complet.

8 des 9 intrépidesVent dans le dos nous filons vers Le Camp et cheminons ensemble jusqu’au carrefour de Signes.  Le ciel gris et bas, le massif de la Saint Baume qui fume n’inspirent pas Jean-Pierre Bo. Et nous ne sommes plus que 9 intrépides. Nous sommes si bien à croquer notre pain blanc que nous passons les bosses facilement, trop facilement pour certains qui se prennent pour Fausto C. ou Marco P. Pensent-ils au retour vent dans le nez ? Méounes, Néoules cher à Bernard et sa descendance, Garéoult, tout se passe à merveille sauf une circulation en ce samedi matin, jour de marché assez dense où la prudence est de rigueur. Nous essayons de faire deux groupes pour ne pas trop gêner les automobilistes ; Forcalqueiret, Ste Anastasie, Besse/Issole sont passées sans problème. Le débit de l’Issole est abondant et ses abords verdoyants. Les vignes bourgeonnent, on sent bien que la nature suit son cours sauf la température qui ne suit pas.

Voici Cabasse, le village de Jean Dotto où nous déjeunions lors de nos premières sorties vers le lac alors que maintenant nous poussons jusqu’à Carcès. Voici enfin le lac. Certains le voyaient pour la première fois et trouvaient cette étendue d’eau peu importante. Mais en consultant une carte routière, à la grosseur de la tâche bleue comparée à celle seulement de Sainte Croix, on peut imaginer sa superficie. Béatrice trouve le cadre enchanteur et s’émerveille, le soleil a fait son apparition et c’est un peu avant l’angélus de midi que nous atteignons la place. Notre bistrot est fermé mais Patrick G. trouve un snack sur la même place et nous nous y installons pour casse croûter au soleil.

Pendant notre pause déjeuner, le vent cesse et le ciel s’obscurcit. Nous prenons le café à la sortie du village offert par Béa. Nous prenons le chemin du retour après avoir appris que le groupe resté sur Marseille s’était fait copieusement arroser. Aurons-nous la chance de rentrer sans pluie ? J’en doute car maintenant le ciel est bien bâché. A une bifurcation, nous oublions d’aller vers Le Val et nous filons vers Correns, village complètement BIO. Il nous est ensuite conseillé de filer vers Châteauvert et le vallon Sourn pour sa beauté en suivant la rivière Argens. En effet, c’est très beau mais nous faisons une boucle d’environ 18 kms et même si nous admirons de belles bâtisses et la propriété de Brad Pitt cela va nous faire une heure de plus de selle. Nous retrouvons le parcours au Val pour filer vers Bras et ses montagnes russes, puis Tourves pour rejoindre Rougiers. Nous sommes presque chez nous et sans pluie pour le moment. Et voilà que tout se gâte. Les premières gouttes arrivent, les nuages sont retenus par la Sainte Baume. Nous continuons avant de revêtir les imperméables au niveau de Rougiers. Encore 50 bornes à parcourir et pour moi ce sera la quatrième fois en peu de temps que je prends « l’eau », quoiqu’on en dise.

Le photographeLes costauds du matin en ont moins sous le pied. Alain J. donne des signes de fatigue. Un peu de fringale, sans doute, Samy est courageux, Patrick G a son plan B puisqu’il doit aller à Vaugines et son épouse le récupère à Auriol, quant aux autres ils baissent la tête et roulent sous la pluie à défaut d’y chanter. Il se dit même que ceux qui se sont trempés le matin ont fait des incantations pour qu’on se trempe aussi. On ne peut pas rouler que sous le soleil, il faut goûter à tout.

Qui dit pluie dit crevaison, ça va de pair ; le premier est Patrick dans la descente de la Sambuc, mais il a le plan B, le deuxième Alain à St Zacharie et moi presque rendu à St Menet. Antoine s’étant échappé à l’avant nous nous retrouvions à sept. Dans ces mauvaises conditions, avec la pluie et le froid car il ne fait pas plus de 7à 8°, c’est un peu chacun pour soi. Noël à les mains frigorifiées et est à la recherche de sacs plastique pour se protéger et joue aux « Roms » à Auriol et le reste file. Je le laisse a ses recherches et pars à la poursuite des autres que je ne reverrai plus car nous n’avons pas emprunté les mêmes routes. Noël me rejoint à St Menet mais je sens qu’il est en froid, on le serait à moins vu le temps et file par La Valentine et pour corser la situation, je perce à la roue arrière. Je trouve un coin paisible pour la réparation et grâce à Dieu peut être, il ne pleut plus. Je vois passer Alain et Samy, par la suite j’apprendrai que J- Louis J. et Jacques S. étaient en avant garde et Béa avait récupéré son véhicule au parking.

Ma rentrée par St Pierre se fait sur route sèche ce qui peut éviter une autre crevaison, la journée fut un peu longue et il vaut mieux ne pas avoir mal au fessier car ce n’est pas moins de 9h de selle, 208 kms pour moi et 213 pour les plus éloignés, 1780m de D+ mais notre erreur de parcours avec l’absence du capitaine de route Max B. et notre ami Michel G. qui a toujours la carte Michelin ainsi que Jipi qui connaît la région mieux que le fond de sa poche nous a permis de découvrir Correns, le Vallon Sourn, la rivière Argens, Chateauvert, de bien jolis coins et permis à certains de faire 200 bornes ce qu’ils n’avaient encore jamais fait et jauger leurs capacités et savoir également parfois que quand on veut aller loin il faut ménager sa monture.

Les 9 intrépides : Béatrice - Patrick G - Alain J - Antoine - Noël - Jacques S - Samy

                                   J Louis J- Denis.

Sommes rentrés sains et saufs et tant qu’il y aura des intrépides il y aura des randonnées.

  208 kms    1780 D+    9h12’     22,6  km/h

 

Une autre fois, sous un autre ciel mais au même endroit : les photos de JiPi  

Réveil = 24,2 !  

 

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commentaires

J
<br /> Bravo à tous pour votre courage, bravo à  Denis pour son bel article... Qu'il pensait faire court, confidence faite sur la route, jeudi dernier ! Ne change rien, Denis, c'est très bien ainsi<br /> et tu as tout à fait raison : qui veut voyager loin...<br />
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