Le premier jour de notre balade en Aveyron au départ du Caylar m’a paru plutôt facile avec ses 100 km et ses 1600 m de dénivelée. Le deuxième jour : 145 km, 1500 m, mais j’ai commencé à m’impatienter dès le km 90. Pas de grosses montées (parait-il) mais plutôt casse pattes. Nous avons pu en tout cas visiter l’Abbatiale de Conques et voir le trou de Bozouls, il faut que ça se sache car ce n’est pas systématique que cyclotourisme rime avec tourisme. Le troisième jour s’est bien passé avec 105 km/1700 m et il nous a permis de visiter le superbe village-musée de la Couvertoirade. Le quatrième jour ... je ne sais pas car je ne fais pas partie de ceux qui n’ont pas la chance de travailler le mardi (donc écrivez-nous des articles).
Il faut aussi signaler la chute spectaculaire... du vélo de Thierry, dont le cavalier a mystérieusement pris ses jambes à son coup sans les prendre dans son guidon. Plus un grand nombre de crevaisons réparties sur trois roues et deux cyclistes. Mais je ne m’étendrai pas sur les paysages et les itinéraires qui étaient magnifiques, je préfère laisser parler ceux qui savent le faire (donc écrivez-nous des articles). Tout d’ailleurs dans cette randonnée organisée par Daniel était magnifique, le temps, l’ambiance, l’hôtellerie....
Je me bornerai donc à dire un mot sur l’hôtellerie. A St Martin des Faux, l’accueil était très chaleureux et nous avons visité le lac by night où nous avons pu profiter des reflets et des chauves-souris. Mais le point culminant de l’aventure s’est situé dans la salle à manger de l’hôtel de St Geniez. Il faut vous dire que cet hôtel est triplement étoilé ce qui présente quelques risques alimentaires. Le repas était en effet fin, mais fin dans tous les sens du terme. Déjà les dimensions de la tranche de foie gras nous avaient alertés. Après l’arabesque d’aligot artistiquement disposé dans notre assiette (jusqu’à là, aligot représentait dans l’inconscient du club un gros chaudron débordant), le rab vaillamment demandé par Bernard est arrivé sous la forme d’une assiette bien pleine ... pour 18 personnes et il nous a fallu beaucoup de tact et de vigilance pour éviter de citer Christian devant la serveuse*. Mais la goutte d’eau qui m’a fait rire aux larmes a été le ramequin de crème brûlée, moins profond que la cuillère**.
Il faut s’y résoudre, nous sommes bien au XXIème siècle et open-runner a remplacé le papier millimétré de Max. Mais il nous reste heureusement ses anecdotes et je suis pour la liberté de toute forme de presse, d’autant que les compétences de Denis s’étendent à la presse écrite et il reste tant de choses à raconter (donc...)
* ... tu arrives avec la faim, tu repars avec l’appétit.
** sauf pour Michel (photo ci-contre).
Les photos sont dans l'album Aveyron_2010 ; pour les vidéos, il faut attendre encore un peu. (Daniel)