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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 19:03

P1030575A Pertuis, comme en maints autres endroits, la gendarmerie a été remplacée par la police… Mais demeure bien en place sur les cartes IGN et les documents du club, occasionnant ainsi quelques tours de ville à certains d’entre nous !

Après un lever forcément très matinal, 18 cyclos et une cyclote - Nadine pour ne la point nommer – se retrouvent tout de même sur le parking.

Par une très belle matinée printanière, aucun nuage ne venant entacher un ciel légèrement embrumé, le peloton attaque tout doucement les premières bosses du Tour du Grand Luberon. Je profite de l’occasion pour faire taire une vieille polémique qui n’a pas lieu d’être et à laquelle, pourtant, le peloton n’a pas échappé : il n’y a pas d’accent sur «Luberon», ni aigu ni grave… Par conséquent, la prononciation «Lubéron» est forcément erronée ; qu’on se le dise !

Si l’air est encore un peu vif, un soleil bien actif nous donne à penser que vestes, manches et jambières regagneront bien vite poches et sacs.

Au bout des 200 premiers mètres de dénivelée, l’Étang de la Bonde se cache derrière des maisons et nul ne le verra ! Quand bien même, qu’il est agréable de rouler sur ce plateau vallonné qui vient buter contre la muraille du Grand Luberon qui arrête l’horizon, au nord ! En fait, son sommet, le Mourre Nègre (1 125 m), nous guidera tout au long de la randonnée.

TGB2011001Nous n’attendrons guère la pause-café, celle-ci s’opérant à St-Martin-de-la-Brasque, petit village oublié du temps et des routes, où il fera bon apprécier le petit noir gentiment offert par Bernard.

Toujours sur des petites routes où il fait si bon cycler, sans quasiment rencontrer de voitures, ou si peu, nous nous chauffons sur des bosses «gentillettes» avant de nous lancer, après Peypin-d’Aigues, à l’assaut de la première difficulté du jour, le Col de l’Aire Dei Masco, frôlant au passage Vitrolles-en-Luberon, bien plus petit que son homologue bucco-rodhanien. Dans la fraîcheur encore palpable, cette longue côte passe bien, tantôt en nous offrant des vues magnifiques sur le Luberon, la plaine de la Durance et les neiges des Alpes, tantôt en s’engouffrant dans des vallons boisés. Tout le monde se repose un peu au sommet (696 m), frontière du Vaucluse et des Alpes de Haute-Provence, avant de participer à la traditionnelle photo de groupe puis de dévaler vers Céreste, dans la vallée du Calavon qui sépare le Luberon des Monts du Vaucluse.

A l’aise dans les côtes, Jipi se fait larguer, corps et bien, dans la descente, qu’il prend tranquille, admirant leTGB2011005 paysage verdoyant et fleuri de ce printemps maintenant bien parti et honoré par un soleil toujours rayonnant… Tant et si bien qu’à Céreste, il se retrouve tout seul et doit la jouer à la carte ; bientôt le GPS ? Why not ! Il trouvera cependant assez facilement la petite route de Carluc, en fait un GR, à peine goudronné par endroits, et qui s’enfonce dans une belle campagne. Près de l’abbaye de Carluc, il retrouve ses «acolytes»… L’incident est clos !

Pâturages, cultures diverses et champs de lavandes nous accompagnent, toujours sur ce petit chemin asphalté, jusqu’à Reillane, bourgade avenante dans laquelle petits braquets ou marche à pied seront nécessaire pour s’élever au-dessus de la grande place où trône une fontaine assez monumentale.

Depuis Céreste, nous nous sommes élevés de 200 mètres sure les contreforts des Monts du Vaucluse. Maintenant nous allons les attaquer bien plus franchement, sur une route magnifique, traversant souvent des forêts de chênes pubescents qui sourient de leurs feuilles vert clair. Vers 800 mètres d’altitude, point culminant du jour, Vachères respire un air bien pur sur un petit plateau boisé ; rien que du bonheur !

La descente suivante nous offre des vues magnifiques sur Opedette qui domine le Canyon du même nom.  

TGB2011013Nous arrivons dans ce village superbe un peu avant midi. Il semble que nous n’irons pas à Simiane-la-Rotonde, l’heure ayant par trop tourné – ou nos roues pas assez, c’est comme on veut ! Renseignement pris, nous allons déjeuner au café es Gorges, chez Léo, en plein cœur d’un village aux remarquables maisons de pierre, dont certaines sont recouvertes de lierre. Nous formerons une belle tablée au milieu de la rue, en plein soleil et sous un ciel encore très pur, même si certains cumulus commencent à bourgeonner. Dans la bonne humeur, nous dégusterons des sandwiches au bon pain sur plaque et jambon de pays, d’autres, supplémentaires, pour quelques affamés – présent ! – avant de ressentir une pensée émue pour Michel Gauthier, indisposé, en nous délectant de succulentes glaces dont il est, paraît-il, si friand !

Malgré des volontés d’embryons de sieste, il nous faut reprendre la route. Nous oublions, donc, la boucle vers Simiane et empruntons une toute petite route, après l’entrée du Cañyon, qui grimpe très fortement… Au sortir de table, d’aucuns n’apprécieront pas vraiment ! Il n’empêche, s’élever au-dessus des gorges, en sous-bois, pour atteindre le ravissant  et verdoyant hameau de la Grange des Davids, tient du bonheur absolu.

Malgré un astre solaire toujours vaillant, un vent, peu gênant, ne rendra jamais l’atmosphère  suffocante.

Sur une route un peu plus importante, descentes et côtes vont se succéder jusqu’à Viens, splendide villageTGB2011023 du Comtat Venaissin, qui possède une tour très bien conservée et chevauche une crête, surveillant ainsi la plaine du Calavon et la muraille du Luberon… Sur laquelle s’acharnent de gros nuages noirs, sûrement porteurs d’orages, plus ou moins copieux, qui n’attendent peut-être que notre venue…

Effectivement, le soleil disparaît durant la descente, lors de laquelle nous traversons
St-Martin-de-Castillon, puis Boisset, une fois franchi le Calavon ;

Maintenant, nous retrouvons la chaîne du grand Luberon, que nous allons franchir de nouveau. Franchement menaçant, le temps ne daignera verser sur nos échines que quelques gouttes infimes, lors de cette dernière difficulté majeure. Face à nous, nous reconnaissons Viens, sur sa crête, et St Martin, tâche claire dans la verdure des Monts du Vaucluse. Une belle route boisée nous emmène à Castellet puis Auribeau, villages perchés du Luberon. En haut de la bosse, un regroupement s’opère, partiel selon les habitudes du club en ces heures avancées… Aussi, lorsqu’une nouvelle décision se prendra de ressortir les ciseaux, d’aucuns seront devant et nous attendrons à Saignon - Marc et Bernard, je ne nomme personne, n’étant pas une balance ! Enfin, heureusement que les téléphones portables ont été inventés !

TGB2011024Diminués de quelques unités, nous restons sur le plateau avant de descendre vers le frais village de Buoux, bien installé au-dessus des célèbres falaises du même nom. Plus loin, une route barrée n’effraie pas les cyclos qui devront, cependant, faire montre d’une grande prudence, la chaussée étant entaillée et, de plus, rendue trempée par l’orage qui a eu la bonne idée de les devancer ! Le soleil bien revenu nous permet d’admirer les remarquables falaises. Sur la route du Pointu, nous pouvons bien dévaler, sauf Jipi, naturellement, vers la Combe de Lourmarin, le long de laquelle il est toujours agréable d’entraîner de bons braquets en suivant les eaux brunes du torrent – ce n’est pas pour rien qu’il s’appelle «l’Aiguebrun» !

Au regroupement de Lourmarin, village médiéval très touristique, nous décidons de «couper» Vaugines, un nouvel orage menaçant encore et d’aucuns n’aimant pas les rentrées tardives. «Échappé» en compagnie de Nöel, nous ne comprenons pas que nous «sautons» aussi Cucuron, autre village du Sud-Luberon, et les cris de nos camarades mettent fin à notre belle pédalée !

Les dernières côtes nous verront, notamment, jeter un œil intéressé au château d’Ansouis, entouré d’ombrages, avant de retrouver nos voitures, vers 16 H 30, un peu fatigués mais heureux de cette belle journée passée ensemble. 128 kms et 6 H 30 de selle à mon compteur, une dénivelée dépassant les 2 000 : un tour costaud ; bravo à tous et surtout à Nadine, la seule féminine du jour !

 

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 la vidéo de Thierry

 

   

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commentaires

N
<br /> <br /> elles , avec un S<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> Merci pour ces quelques lignes , elle nous font revivre une belle journée , la difficulté est vite oubliée lorsque l'on découvre des paysages qui nous laissent tous contemplatifs.<br /> <br /> <br /> Je suis sensible au compliment et persévère dans l'effort recompensée déjà à l'arrivée avec une grosse part de tarte aux poires! <br /> <br /> <br /> <br />
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  • : La Roue Ensoleillée, le blog des cyclotouristes de l'ASPTT Marseille
  • : Puisque nous sommes des cyclotouristes, notre activité est un subtil compromis entre le sport et la convivialité. Donc de la randonnée, petite, grande et très grande, de la culture sans excés et de la bou..., pardon gastronomie, avec excès.
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