The stories of the street are mine
The Spanish voices laugh
L. Cohen
Traduction approximative :
Les histoires de la route sont les miennes
Les voix du sud-ouest rient
C’est là que, en 1985, j’ai concrétisé ma vocation pour le cyclotourisme, née une dizaine d’années plus tôt en voyant passer une marée de vélos à Aubagne un jour de marché. Le centre UCPA du Bleymard organisait une « semaine itinérante » pour débutants, soit une trentaine de kilomètres par jour, avec tentes et ravitaillement dans les sacoches. Cette fois-ci les kilométrages allaient de 90 à 140 par jour, mais le plaisir de faire partie d’un peloton est toujours le même.
Les faits les plus marquants de ce tour de Lozère ont été le papier millimétré de Max et ses anecdotes palpitantes sur les annales du club (les sorties féminines du samedi après-midi, le « bout du monde », ...). Il faut que tout cela soit écrit, ce serait dommage que seule une tablée en profite.
Et effectivement, l’hôtelière du dernier hôtel était fascinante, avec son « tout vous convient ?, oui ! » suivi d’un départ précipité. D’ailleurs, elle nous l’a dit elle-même lorsque nous lui avons transmis le bonjour du jovial restaurateur qui nous avait accueilli à midi et qui disait connaître le patron de l’hôtel du soir, elle n’aime pas les gens qui causent ... Mais elle a finalement déclaré qu’elle était contente de nous et c’est réciproque.
Un seul reproche à faire à cette organisation impeccable : nous n’avons pas eu l’occasion de déguster de l’aligot. Or, revenir de Lozère sans avoir mangé d’aligot, c’est un peu comme revenir de Norvège sans avoir mangé de rømmegrøt.
Je mets l'album Lozère en ligne avec les photos de Jean. Bien sûr, j'ajouterai celles qui me parviendront ensuite. (D)