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30 mai 2017 2 30 /05 /mai /2017 20:29

Sur une proposition de Jacques M. lors d’une réunion mensuelle un week end prolongé au départ du Vigan (30) est proposé et les inscriptions vont bon train puisque une vingtaine de personnes s’inscrit. Mais depuis cette mise sur pied, de l’eau est passée sous les ponts et de malheureux accidents et des annulations toujours préjudiciables ont fait que nous nous sommes retrouvés à 15. Et des absences importantes comme celles de Nadine et Jacques qui avaient lors d’un séjour fait un repérage des parcours que nous pourrions effectuer, ni trop longs, ni trop durs afin que nous puissions tous profiter des merveilleux paysages. Notre GPS et son adjointe « out » nous sortirons nos cartes routières faute de mieux.

Les 15 se donnent rendez vous à 11h le jeudi de l’Ascension à l’Hôtel « Mas de la Prairie » pour après un petit casse croûte amené ou acheté sur place afin de rouler l’après midi sur le 1er circuit proposé par Jacques qui en a concocté 3 avec plus ou moins de difficultés, le deuxième assez costaud après la mise en jambes du premier jour et le troisième plus soft.

Les arrivées se succèdent et vers 11h 30 nous rejoignons Le Vigan distant d’environ 2km du centre ville. Un sympathique bistrotier nous prépare des sandwiches et ne fait aucune difficulté si certains ont apporté des provisions de bouche. Si nous devons rouler à la vitesse d’une « Mout-Mout » ex GM pour notre premier circuit il nous faudra environ 4h puisque 72km et 1350 D+ sont à l’affiche de la première étape. Mais dans la précipitation du départ et vous le savez je ne suis jamais des premiers à partir il y a erreur d’aiguillage si je peux m’exprimer ainsi. Ce n’est pas ce jeudi de l’Ascension que nous grimperons le col des Mourezes et le col des Vieilles mais nous grimperons tout de même. Après consultation et pour ne pas revenir sur nos pas nous décidons de partir en direction du col du Minier, 21 km à 5% de moyenne mais avec quelques passages plus difficiles. Avec un revêtement plus que parfait la route grimpe au milieu de la forêt avec une vue splendide sur notre gauche. Le groupe est au complet et le club des quatre, Max, Jean R, Christian et Edgar s’arrêteront au niveau de Cravate (gîtes) pour faire leur parcours. L’autre groupe arrivant au sommet se regroupe et décide de la suite à donner. Nous sommes au niveau de la séparation des eaux un versant vers l’atlantique et l’autre vers la méditerranée. Descente vers l’Espérou et 5 d’entre nous décident d’aller au Mt Aigoual (1507m) ; par chance et ce n’est pas toujours le cas il y a peu de vent, du soleil et nous pouvons bénéficier d’un panorama exceptionnel. Nous penons une boisson à la brasserie avant de nous laisser glisser vers Valleraugue en repassant par l’Espérou. Une route toujours aussi belle et bien arborée, un arrêt pour admirer la vallée, une descente d’environ 20 km mais pas piégeuse. Nous poursuivons vers Pont d’Hérault en suivant le fleuve du même nom. C’est du pur bonheur car la circulation est presque nulle. Nous reprenons la grande route sur 6 km pour rejoindre Le Vigan et retrouver le reste de la troupe qui profite de la piscine ou qui déguste une BBF bien méritée. Chacun racontera son parcours et ses impressions, et pas de fausse note nous sommes tous ravis.

1er jour : 90 km 1485 D+ 4h15’ 21.1 km/h Vit Max : 54 km/h à chacun son kilométrage.

Nous dînerons en terrasse vers 20h d’un excellent repas après évidemment avoir pris l’apéritif.

Une bonne nuit réparatrice car le lendemain nous attend le Col de la Lusette et un dénivelé bien supérieur.

Du 25 Mai au 28 Mai 2017     Week End Cévenol depuis Le VIGAN

Vendredi 26/5 : Après une bonne nuit réparatrice un copieux petit déjeuner nous attend. Du salé, du sucré, café, thé, chocolat, viennoiseries, confitures, miels, etc… de quoi se charger en calories car le programme est plus musclé. La veille les jambes ont été préparées en employant des braquets semi-montagne mais cette fois-ci nous accédons à l’étage supérieur car le col de la Lusette est d’après certains commentaires l’équivalent du Ventoux, nous sommes donc prévenus. Le groupe part au complet mais un raccourci met d’entrée nos mollets à contribution avant d’arriver à une pente plus souple. C’est parti pour 23 km de grimpe pour plus de 1100 m de D+ en passant par le col de Mourèzes (537m) où nos quatre mousquetaires iront vers le col des Vieilles assez difficile (un passage à 12%) et le reste du groupe vers la Lusette. Nous n’oublierons pas ce dernier car des passages sont certainement supérieurs à 12% car la vitesse oscille entre 4.5 et 5 km/h. Malgré ça c’est très agréable car il n’y a absolument personne, la route est à nous. Nous croiserons un groupe équestre partant en randonnée, les bornes kilométriques indiquent le plus souvent une déclivité entre 9 et 10% en moyenne sur 1 km mais à notre vitesse de croisière nous pouvons jouir du paysage. Je termine en compagnie de Gérard et les 3 derniers kilomètres vous réconcilient avec la montagne, même doublés par un voltigeur qui attendra sa compagne au sommet. Au sommet les cadors sont au repos et prennent le soleil (Jacques-JMarc-Joël-René-Didier-Jean Y). Plus attardés arriveront Paulo, Patrick qui est un peu dégoûté, Thierry, mais ils sont fiers d’avoir conquis cette pente. Photo pour immortaliser ce passage et direction l’Espérou avant de remonter pour certains au Mt Aigoual par le col de Serreyrède (1299m) col de Prat Peyrat (1415m) col de Trepaloup (1503m). A l’Espérou nous réservons pour déjeuner à notre retour de l’Aigoual et c’est avec un Aligot-Saucisse + salade et dessert que nous déjeunerons. Un peu plus de vent que la veille au sommet et bien plus frais.

Un millier de mètres de dénivelé nous attendent encore mais le plus dur semble fait. Il fait beau, un peu de vent contraire mais sans plus et puis nous descendons les gorges de la Dourbie. Si on suit le road book l’altimètre descend, il remonte légèrement avant Sauclières après St Jean de Bruel au km 70. Après Alzon nous arrivons au fameux tunnel dont nous parle notre ami Max depuis mercredi pour moi et pour nous tous depuis jeudi. Et bien il avait raison le tunnel est interdit aux vélos ce qui nous oblige à le contourner avec une côte assez raide d’environ 1.5 km et une belle descente à 10%. Il fut question d’occulter le col de Mouzoulès pour rentrer direct mais nous sommes respectueux et honorons le concepteur du parcours. Au départ c’est du tout beau, village fleuri de mille roses, ça sent bon la campagne, la pente est douce sauf que après quelques kilomètres c’est un mur qui se dresse devant nous. Les costauds sont déjà loin, la chaîne est toute à gauche et malgré ce, par faute de pilotage Joël met pied à terre ainsi que Jean Y, Paulo dit que c’est de la folie et bien inutile, Gérard descend également de machine. Employant autant d’effort que dans la Lusette j’arrive à allure très, très modérée avec le 30X28 à rester sur mon vélo pensant au détour du virage un replat, et bien non ça continue encore. Mon intention était de faire demi tour, prévenir les premiers et redescendre prendre la grande route. J’insiste et je vois René qui m’a précédé et qui rigole. Je lui annonce que le président va lui dire deux mots car depuis le départ il était un de ceux ou peut-être le seul qui voulait couper et ensuite c’est lui qui a dit qu’il fallait faire honneur au blessé. On se souviendra donc également du col de Mouzoulès non reconnu par Jack et Nad lors de leur séjour. Nous avons pris la photo du groupe resté à la cime et en descente, c’est toujours revigorant, nous sommes descendus vers Le Vigan non sans avoir prévenu les anciens de notre léger retard.

Là nous avons obtenu la vitesse de croisière d’une GM, 17.9 km/h

A mon compteur : 120 km 2450 D+ 6h42’ 17.9 km/h Max : 55 km/h

 

 

Du 25 Mai au 28 Mai 2017     Week End Cévenol depuis Le VIGAN

Samedi 27 Mai : Cette journée doit être plus « soft » avec moins de kilomètres et de dénivelé mais nous aurons toujours des bosses à grimper. Plus touristique également avec le cirque de Navacelles et notre ami Jipi m’a informé qu’à sa connaissance ils n’avaient pas installé d’ascenseur pour remonter du trou. Nous partons tous vers Montardier avec 8km de montée sur une belle route bien arborée. Nous attendons les derniers juste après le château. L’inséparable quatuor décide de prendre une autre route que la nôtre et pour atteindre Blandas nous traversons le causse un peu désertique où nous ne verrons de tout notre séjour aucune bête paître, mouton ou vache. Nous nous attardons pour admirer le cirque avant de descendre au village de Navacelles dont il faudra sortir par la route que nous voyons serpenter en face. Nos photographes prennent de nombreuses photos que nous verrons certainement, nous visitons le village, de nombreux randonneurs sont là ainsi que des vététistes. Il ne nous reste plus qu’à remonter sur 3 ou 4 km par un fort pourcentage mais nous pouvons parfois rouler à gauche pour regarder le fond du cirque. Sur le plateau nous faisons le plein des bidons à la maison de pays avant de rejoindre St Maurice de Navacelles toujours dans un paysage de garrigue. Il est encore tôt pour déjeuner et nous décidons d’aller jusqu’à Madières en suivant les gorges de la Vis. De toute beauté, le plaisir des yeux. Voici une auberge, le cadre est magnifique, nous avons parcouru 42 km et il en reste 30 pour rejoindre Le Vigan. Menus et prix sont abordables et nous décidons de nous pauser en terrasse. Installation des tables à l’ombre pour le moment mais comme nous battrons et de combien le record de ce temps de pause méridienne il faudra par trois fois déménager. Mésentente avec la patronne qui pensait que nous ne venions prendre qu’une boisson, apéritif offert par Didier. Je suis allé lui dire que nous désirions déjeuner mais n’aurait pas entendu et c’est Didier, ami de Patrick venant d’Annecy, qui dix minutes plus tard est allé réclamer et elle pensait toujours que c’était une blague. On a beau être de Marseille on n’est pas tous farceurs. Nous avons déjeuné d’un repas de noce, j’exagère à peine avec au menu assiette de charcuterie, carré de bœuf d’Aubrac avec légumes bio du pays, pour d’autres de l’agneau ou truite, gâteau à la châtaigne. Nous sommes tous heureux de ce succulent repas. Nad et Jack y avaient déjeuné lors de leur périple l’an passé en venant de St Etienne et le patron fort sympa leur avait indiqué la route à suivre d’où cette fin de parcours, car eux arrivaient du Causse par une pente à plus de 10%, pente que nous avons évitée. Bien plus facile de descendre en pente douce en suivant la Vis jusqu’à St Laurent du Minier puis par le col des Aires (403m) atteindre St Bresson, 4km de grimpe à un pourcentage raisonnable, de 5 à 6%. Par Roquedur le Haut nous passons le dernier col du Perras par une route récemment goudronnée, risque de chute sur les gravillons qui crissent sous nos roues. A vive allure nous rentrons au Vigan où un arrêt s’impose pour argent liquide et clôturer notre séjour par une vraie BBF où nous aurons plus de choix qu’à l’hôtel. Encore un quatuor, Patrick-Didier-Gérard-Denis qui se pose en terrasse au Bar des Cévennes sous de majestueux platanes. Cette étape respectée à la lettre ou presque était de toute beauté et toujours à une vitesse GM 17.8 km/h

79 km 4h21’ 17.8 km/h Vit Max : 52 km/h

Notre séjour doit se terminer ce samedi car demain fête des mères oblige tout le monde souhaite rentrer pour midi. Notre section offre l’apéritif comme le veut la tradition lors des grandes sorties.

Ce séjour fut très réussi, chacun à son niveau y a pris du plaisir. Regrettable que pour des raisons de blessure l’organisateur Jack et Nadine n’aient pu être des nôtres. J’espère que ce récit leur remettra en mémoire toutes les images qu’ils ont vues lors de leur WE de reconnaissance.

Dimanche 28/5 : Comme prévu après le petit déjeuner chacun s’en va vers son chez soi. Mais René ayant eu l’autorisation de rester et moi même pas pressé de rentrer et sur son invitation nous sommes restés pour terminer par la montée du col du Minier fait le 1er jour car il lui avait plu. Grimpé à la fraiche c’était encore plus beau surtout qu’il n’y avait aucune voiture sauf au retour car les randonneurs allaient s’y promener.

46 km 2h21’ 19.5 km/h 1150 D+ Vit Max : 48.5 km/h

Nous allons prendre un sandwich sur la grande place du Vigan avant de prendre le chemin du retour.

 

Participants : Les mousquetaires : Max-Jean R-Edgar-Christian M

Les autres : Jean Y-Gérard-René-JMarc-Joël-Paulo-Patrick P-Jacques S- Thierry P-Denis et Didier (Annecy)

 

Hôtel à recommander : Mas de la Prairie Av du Sergent Traire Le Vigan Tél : 04 67 81 80 80

 

Les photos de Jacques

Les photos de Patrick

Les photos de Jean R

Les photos de Joël

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commentaires

D
Merci Nadine. Chaque commentaire peut apporter un peu de culture à notre randonnée. Au Vigan il y a deux belles statues dont celle du sergent Triaire je crois mort très jeune et de????Il faut rechercher avec Google. Sur ce nous retournons à nos basiques(Obi-Aubagne...) mais c'est difficile après de si beaux parcours dans les Cévennes.
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J
Obi s'appelle Privilège, maintenant... d'où nous avons souvent le privilège de démarrer de belles sorties car, une fois dépassée la Bouée de Gémenos, les pistes ne manquent pas pour les randonneurs au long cours, une espèce hélas en voie de disparition, une espèce qui préfère la nature, la liberté à la pendule !
A
Carcès, le Lubéron, c'est pas si vilain que ça et ça laisse plus de temps à la bicyclette. En tout cas merci pour ton article et chapeau pour votre courage.
N
Denis,<br /> J'avais écrit l'introduction et tu as généreusement en 3 fois 10 lignes si bien rédigé cette suite sur les Cévennes. En te lisant, nous avons reconnu ces paysages bien caractéristiques faits de reliefs écrasés, de sommets peu élevés offrant une vaste solitude battue par les vents.<br /> C'est au col de la Luzette, surplombant la vallée de Taleyrac, que se trouve la tombe de l'académicien Andre Chamson. Il a passionnément aimé la montagne et a souhaité être enterré près de l'Aigoual. Ses grands parents résidaient au Vigan où il a passé toute sa jeunesse.<br /> Pour revenir à ton article, chaque journée avait son lot de difficultés mais ce séjour ne pouvait se concrétiser sans un peu de mal ( aux cuissots). Vos soirées, à l'ombre des pruniers, sur la terrasse, devant un bon repas, dans la bonne humeur ont été largement méritées après l'effort. C'est ainsi que nous envisagions ces quelques jours lorsque nous vous avons préparé ce long week-end. <br /> Bravo à tous, mousquetaires et les autres..
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J
je me conforte dans mon idée de ne pas participer aux week-ends: mon nom est toujours cité dans les articles, même pas besoin de pédaler !<br /> bravo à tous, vous avez eu du très beau temps, ce qui n'est pas toujours le cas. vous avez dû avoir très chaud mais les Cévennes sont un pays rude : très froid l'hiver, suffocant l'été... quant aux orage, il vaut mieux se planquer ! Allez, bon retour en terre connue et à bientôt, bonne récup.
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  • : Puisque nous sommes des cyclotouristes, notre activité est un subtil compromis entre le sport et la convivialité. Donc de la randonnée, petite, grande et très grande, de la culture sans excés et de la bou..., pardon gastronomie, avec excès.
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